Tomber sur Conan, c'est faire face à un certain mauvais goût des années 90. Entre culturistes décérébrés, pétasses médiévales et phases d'actions si ridicules qu'elles en deviennent risibles, on se demande comment telle ignominie a pu voir le jour. On se questionne également sur le public visé. Les enfants de 8 à 13 ans? Le Hercule campé par Kevin Sorbo apparaît, à côté d'une telle médiocrité, comme une série épique aux personnages subtiles et charismatiques. Conan est une série grotesque, indigne d'un quelconque intérêt.