Petite, je ne compte plus le nombre incalculable de fois où j’ai regardé l’adaptation en animé de ce roman signé Hayao Miyasaki. Je me suis fait des marathons d’au moins 6 heures de visionnage sur les week-ends. Les aventures de Lana et Conan ont clairement bercé mon enfance. J’adorais Conan, son sourire face à l’adversité, sa joie de vivre et sa force surhumaine. Il se bat contre des idéaux, avec ses mots assénés avec conviction ainsi que ses poings quand c’est nécessaire.
L’action se déroule dans un monde post-apocalyptique. Industria règne en maître. Elle a besoin de toujours plus d’énergie pour faire tourner sa société. Cependant pour fournir cette énergie, il faut un ingénieur et pas n’importe lequel. Industria est prête à toutes les extrémités pour mettre la main sur lui. Toutefois, elle ne pensait pas rencontrer une telle résistance. Nous comprenons vite qu’Industria est prête à tout pour cette nouvelle source d’énergie au mépris de la terre. Une écoanxiété transpire de l’univers comme Nausicaä et la vallée du vent, sans que ce soit anxiogène. Conan est embarqué malgré lui dans une aventure plus grande que lui. L’animé est joyeux et mouvementé, cela contrebalance la thématique écologique plutôt triste et sombre.