Aaah, Cuckoo, aaah Andy Samberg...
Excitant, n'est-ce pas ?
But there's a catch.
Cuckoo, est la série la plus brouillon que j'ai vu jusque là.
Brouillon dans le sens où c'est vraiment un bordel de changements d'acteurs, de chemins que prend la série, de choix scénaristiques, bref, un vrai patchwork.
Andy Samberg, dont la face emblématique du show est présentée absolument partout (et la raison pour laquelle j'avais décidé de regarder cette série) n'est en fait présent que dans la saison 1, et pour cause : la sortie de Brooklyn nine-nine et ses nombreuses saisons à venir.
Le personnage est attachant et drôle mais aussi agaçant et "rude", et putain, c'est juste un bonheur de le voir rendu vivant par Andy Samberg, il joue comme un prince.
On découvre peu à peu la famille, entre Rachel la fille chérie de ses parents, Dylan l'ado incompris qui jure ne jamais s'être masturber et les parents, Lorna et Ken, deux adorables boules d'amour qui jouent leur rôle à la perfection.
Tout va bien dans la meilleure des saison, on fini sur un remariage dans le dernier épisode et on enchaine.
La saison 2 nous réserve cependant les premières surprises.
Si on ne se renseigne pas avant ou après les premières minutes de l'épisode 1, c'est un peu le bordel. L'actrice qui joue Rachel a été remplacée par une autre, et leurs visages sont autant différents que la façon qu'elles ont chacune d'incarner le personnage.
La Rachel de la saison 1 (Tamla Kari) est très souriante, très enthousiaste, avec une pointe de reste d'adolescence qui ressort contre ses parents dès qu'on touche à Cuckoo, mais avec une bonne dose de cuteness.
On se retrouve avec une Rachel actuelle (Esther Smith) devenue très différente, méconnaissable, dont le personnage passe par énormément de temps difficiles alors qu'on pensait que rien ne pourrait jamais l'atteindre.
Notre chère Rachel part chercher Cuckoo dans l'Himalaya 3 ans après la saison 1, mais en fait le pauvre vieux est mort en essayant de sauver une chèvre qu'il croyait en danger, et qui était simplement dans son environnement naturel. Et en 3 minutes, sans même nous montrer une seule fois le visage d'Andy, on se retrouve sans personnage principal.
C'est Tayor Lautner (Twilight) qui reprend la suite, et Oh boy, comment ne pas cacher mon scepticisme lorsque je l'ai appris.
(Il m'a fallu 1 mois de deuil de la saison 1 avant d'essayer de reprendre la saison 2, tellement j'avais l'impression de ne plus être devant la même série).
N'étant absolument pas fan de Taylor, j'ai été quand même agréablement surprise par la tournure de la série, bien que, sans déconner, les mecs se sont pas fait chier au niveau de la scénarite.
Taylor Lautner incarne Dale, fils inconnu de Cuckoo (qui portait le même prénom, d'ailleurs), qui serait né d'une visite d'Ashram en Inde de Cuckoo à 13 ans.
La série quitte alors le chemin initial : un mari ésotérique et complètement barré dans une famille anglaise traditionnelle et cynique, pour prendre le chemin de la romance interdite et incestueuse : la relation Dale et Rachel devient le fil rouge du bordel, et on suit Dale, un personnage étranger au monde réel à qui il faut tout apprendre parce qu'il aurait vécu dans une secte toute sa vie.
Comme c'est original.
Et alors qu'on s'attache au bordel, et que ça commence à fonctionner (même si je trouve personnellement qu'on y perd en fun), rebelote à la saison 5.
Le personnage de Dale est carrément effacé, on nous dit au début de l'épisode 1 qu'il est parti, et on en sait pas vraiment beaucoup plus durant tout le reste de la saison. Que s'est-il passé en Afrique entre la fin de la saison 4 et le début de la 5, not a damn clue.
Un nouveau personnage fait alors sont apparition, Ivy, soeur cachée de Ken (oh comme on a l'impression qu'on nous prend pour des cons à nous rajouter des personnages cachés à chaque saison pour relancer l'intrigue -nan mais lui il le connaissait pas, parce que son père, c'est pas son vrai père, en fait -ah bah oui, make sense).
Toute la saison fini par tourner autour d'elle, et là on tombe une nouvelle fois dans de l'intrigue méga clichée, c'est une femme riche, y'a une histoire de fraude, elle perd toute sa tune et apprend à vivre comme une pauvre chez son nouveau frère. Hourray.
Une fois encore, le scénario revoit ses calculs, on suit toujours la vie amoureuse de Rachel, et on est toujours sur une acceptation d'un membre nouveau dans cette famille recomposée comme les saisons précédentes, mais je crois que c'est vraiment la saison qui ne devrait pas s'appeler Cuckoo.
En fait, la série entière ne devrait pas s'appeler Cuckoo, ça devrait s'appeler bien cliché "La famille Thompson". Parce qu'en fait, à part avoir essayé de garder une connexion avec le fameux personnage éponyme en balançant sont fils caché dans l'arène, je vois pas trop comment la saison 5 se raccroche aux wagons.
En soi, c'est parfait pour ne pas se prendre la tête, et c'est des épisodes rapides.
Mais si vous cherchez de la série à tomber par terre, passez votre chemin.
En vrai, je conseille quand même la saison 1.
Le reste c'est pas obligé.