808 Punks à Edo
. "Eh Benten ! Si tu croise un vampire surtout pisse pas dans ton froc !" "Je t'emmerde ! Tu serais pas capable de reconnaitre un putain de Vampire mème si t'en avais un pendu a tes burnes alors...
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le 29 déc. 2015
10 j'aime
3
(Revu en DVD)(ép.1=6/10;ép.2=8/10;ép.3=7/10)
Une série de 3 OAV du maître Kawajiri, sorte de synthèse anthologique du cyberpunk japonais des années 80. Sans être un indispensable, le tout est extrêmement stylé et se regarde sans déplaisir.
Comme 99% des œuvres du genre, qui déplacent en fait les codes du polar dans un contexte SF, des "forces de l'ordre" (ici, 3 taulards forcés de s'engager dans la police pour réduire leur peine...oui, oui, Psycho-Pass, on a bien repéré l'emprunt! lol) sont confrontés à la racaille qui pullule, comme il se doit, dans une métropole futuriste forcément décadente. Chaque OAV se focalise sur 1 des taulards en particulier, et l'ambiance d'équipe, complétée d'une pointe de mood nostalgique, annonce fortement, m'a-t-il semblé, ce qu'on retrouvera par exemple dans une série comme "Cowboy Bebop".
Le genre est, à l'époque, si fortement codé, qu'il sera bien difficile à un non-ultra spécialiste de faire la part des emprunts et des éléments originaux dans cette histoire. Ainsi, le 1er épisode ressemble très fortement à une redite du 1er film "Patlabor" de Mamoru Oshii. Le 2e épisode a la bonne idée de se focaliser sur un long combat, une des grosses spécialités de Kawajiri, avec un résultat forcément intéressant. Le 3e épisode, avec son thème vampirique, est sympa avec son histoire d'amour impossible, et fait forcément penser à ce que Kawajiri proposera plus tard avec la licence "Vampire Hunter D".
Bref, ces OAV ne brillent pas par leur originalité mais sont réalisés avec application et amour du travail bien fait. Le budget est clairement en baisse par rapport aux productions précédentes de Kawajiri (le travail sur les lumières n'est clairement plus aussi impressionnant que dans un film comme "Demon City"), mais saura satisfaire les amateurs du réalisateur, bien qu'il ne s'agisse clairement pas de l'oeuvre à conseiller en priorité aux néophytes. En matière de Cyberpunk, on est tout de même bien en-dessous des propositions d'un Mamoru Oshii à la même époque et quelques années plus tard.
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le 26 avr. 2020
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