Très joli drama plein de bienveillance, avec un très bon rythme sur les premiers épisodes, baignés de la lumière pastel du service de psychiatrie où l'on côtoie les patients et leur souffrance, presque en immersion par moments. En milieu de saison, les épisodes deviennent plus sombres et lents, on explore de près un état dépressif sévère, pour terminer sur une dernière salve à nouveau plus lumineuse et apaisée. Ce déroulé est important pour bien comprendre les émotions par lesquelles les concepteurs de cette série ont voulu nous faire passer, notamment par des scènes très imagées sur les symptômes des malades, et par quelques ascenseurs émotionnels bien placés.
Les interactions entre les personnages sont réussies, surtout le duo formé par Da-eun et Yu-chan plein de tendresse, de bonnes réparties, de regards complices. Park Bo-young est adorable, expressive et à l'aise dans son rôle. Quant à Jang Dong-yun, il est la raison pour laquelle j'ai voulu visionner ce drama, après avoir été littéralement sous son charme dans Tale of Nokdu. Je retrouve ce visage et ces yeux malicieux, et cette manière très naturelle et chaleureuse d'incarner son personnage. Pas de fausses notes au niveau de l'interprétation.
Le côté romance, bien que présent, n'est pas prédominant car l'accent est mis sur le "soin" (soin de soi, soin par les médicaments) et sur la bienveillance entre les uns et les autres qui, de près ou de loin, sont tous impactés par la maladie mentale. Et c'est bien là le message principal : on est tous sur un fil, ou bien on côtoie des gens qui le sont. Il n'y a pas les malades d'un côté, et les soignants de l'autre. Ne pas se juger, faire preuve de bienveillance et s'autoriser à faire des erreurs pour finalement avancer. Daily dose of Sunshine arrive à être divertissant, tout en délivrant ce message puissant!