Damien est une série pour le moins inégale.
Une série comprise entre les fulgurances d'un épisode 5 et les errements d'un épisode 10. Entre un épisode 5, qui ose aborder le thème dur et sérieux du suicide, de manière juste et touchante; et un horrible épisode 10, qui se perd en effet de manche aussi inefficace que répétitifs.
Le restant de la série est un contraste entre ces 2 épisodes extrêmes. Parfois les thèmes abordés sont intéressants, en particulier au début de la série, ou la série traite habillement des thêmes actuel, sans entrer dans l'outrancier. Mais souvent, souvent, le fantastique s'en mèle. Or, le thême de l'antéchrist, thême principal de la série, est globalement très mal traité. Les effets fantastique grossier étant fréquemment accompagné de musique, aussi subtile et délicate qu'un char allemand.
La réalisation des épisode varie de la même manière, parfois très subtile, se faisant presque oublier, pour nous laisser seul avec des personnages profond et intéressant, et parfois aussi indigeste que la politique migratoire de Trump. Il en va de même pour le scénario et les personnages. Pour résumer, dés que le fantastique s'en mèle, l'intérêt de cette série s'effondre sur tous les points.
Seul reste constant, le jeu d'acteur globalement très convaincant, en particulier celui de James Bradley, qui a réussit à lui seul a me faire rester jusqu'au bout des 10 épisodes de la saison 1. Pas sur qu'il réussisse à me faire regarder le premier épisode de la saison 2 jusqu'au bout (si saison 2 il y a, ce qui semble mal engagé)