Massacre au camp d'été
Diffusée sur Netflix, voilà une mini-série polonaise de grande qualité, et une très belle adaptation d'Harlan Coben. Il faut dire que "The woods" est sans doute le meilleur polar de l'auteur...
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le 10 nov. 2020
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Après ”Intimidation”, voici ”Dans les bois”, mini-série de 6 épisodes et deuxième adaptation d’un roman de Harlan Coben (qui fait suite au juteux contrat qu’il a signé en 2018 avec Netflix, treize sont à venir et la prochaine sera ”Innocent”, dans une production espagnole.).
Histoire sommairement résumée : Un moniteur d’un centre de vacances, Pawel, abandonne quelques heures son poste pour aller retrouver celle dont il est amoureux. Quatre jeunes, dont sa soeur, en profitent pour s’éclipser dans le bois qui se situe à la lisière du camp. On ne retrouvera que deux corps. Plusieurs décennies sont passées et Pawel est devenu procureur. Lors de l’identification d’un corps qui vient d’être découvert, il va reconnaître, avec stupéfaction, l’un des disparus du camp de vacances, qui avait été considéré comme mort. Du coup, il pense que sa propre soeur pourrait donc être elle aussi vivante.
La production est polonaise. L’action, américaine dans le roman (New Jersey), cette fois-ci est transposée en Pologne. Les acteurs sont polonais et le tournage a eu lieu en Pologne. J’ai beaucoup aimé le jeu de Grzegorz Damięcki qui interprète le procureur, donc Pawel adulte. Hubert Milkowski, jeune comédien de 20 ans, joue le même personnage plusieurs décennies avant, est excellent aussi.
J’ai trouvé la série ni très bonne ni très mauvaise, d’où ma note... C’est du Harlan Coben. Je n’irais pas jusqu’à écrire que lorsqu’on a lu un seul de ses romans, on les a tous lus mais pour en avoir lu certains, et cela n’enlève rien à son talent de romancier, ses trames sont tout de même très souvent similaires. Je ne suis pas très nuancée, j’en conviens, mais c’est mon impression.
Dans cette mini-série, nous avons droit à une intrigue ”principale” qui fait osciller l’action une fois de plus entre passé et présent. Le rythme n’est pas horriblement ”mou” mais demeure quand même éloigné du "trépidant thriller" car il est plutôt inégal. Il est particulièrement lent surtout au début de la série. On change aussi de temporalité beaucoup trop souvent d’une scène sur l’autre. Il y a également une sous-intrigue avec Pawel qui doit mener une affaire de viol incriminant le fils d'un célèbre présentateur de JT, mais je ne veux rien spoiler.
Il faut attendre les deux derniers épisodes pour que ça bouge vraiment avec un final malheureusement, à mon goût, non seulement plus étonnant que vraiment époustouflant et qui m’a laissée plutôt frustrée (car sur un goût d’inachevé).
Créée
le 18 nov. 2020
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