Daria, bien que jouissant d'une évidente popularité, est tout de même une série légèrement oubliée en France, face aux rouleaux compresseurs que peuvent être les Simpsons de la grande époque ou encore South Park.
Il est question de la vie et des petits tracas de Daria, une adolescente qui peine à trouver sa place dans le monde et qui se réfugie dans les sarcasmes et le m'en foutisme pour le cacher.
Ce qui n'était à la base qu'un spin off de Beavis and Butthead est sans doute allé bien plus loin que ce qu'avait prévu ses créateurs.
En cinq saison, la série parvient à dresser un portrait drôle et attachant de la jeunesse des années 90 trouvant ses repères dans la contre-culture de l'époque.
Daria est clairement un des meilleurs personnages de série animé qu'il m'ait été donné de voir : cynique, à la limite de l’asociabilité mais pleine de failles et très attachantes.
Les personnages secondaires sont tous plus mémorables les uns que les autres et sont suffisamment développés pour être presque aussi attachants que Daria.
La bande son de la série est en plus un véritable best of du meilleur de la musique des années 90, de Beck à Radiohead...
Cinq saisons, cela peut paraître court par rapport à la plupart des séries d'aujourd'hui, mais Daria et sa famille connaissent un développement considérable et intéressant tout au long de ces soixante-cinq épisodes, le tout étant conclu en beauté par deux téléfilms qui nous permettent de dire au revoir de façon tout à fait satisfaisante à ces personnages et cet univers.
Si ce n'est fait, foncez regarder Daria, rares sont les séries de cette qualité.