Que se passerait-il si Ferris Bueller se réveillait en plein chaos post apo-zombiesque?
C'est surement ce que les scénaristes ont dû se dire lors d'une soirée bien arrosée avec de la téquila/mescaline/m&m's.
La série brise allégrement le 4ᵉ mur tout comme dans le film où Matthew Broderick passe une folle journée (rhooo et ici il a un rôle de proviseur insipide, ultra politiquement correct en totale opposition avec son rôle de Ferris ^^), joue sur les flash-back, les effets de "mais regardez bien cette scène pour la 25ᵉ fois, vous avez loupé un élément clef qu'on vous a montré dès la première minute", les références pop (et/ou placement de produit) et les brisages voulu (et parfois bien lourds) des codes de cette même pop culture ("on n’est pas dans walking dead ici" vous comprendrez).
Les "twists" scénaristiques sont malheureusement prévisibles et le cliff hanger final laisse un gout de trop peu, mais cette série reste agréable et on pourrait dire que cette première saison pourrait être perçue comme une douce métaphore agréable aux yeux de Greta thungberg "Bordel c'est aux gosses de gérer le monde de merde qu'on laissés les adultes"