Le monde se divise en deux catégories
Les quatres premiers épisodes de Deadwood saison 1, c'est à peu près la plus grande baffe qu'on nous ait servie rayon Western depuis j'sais même plus quand.
C'est lugubre, c'est crasseux, çà patauge dans la boue. Cà vit dans des tentes insalubres, çà flingue pour des peccadilles.
En veux-tu, en voilà, des alcoolos sévères, des chatouilleux de la gachette, des badass et autres solides enculés, pis des bordels, et des putes, et qui pour une fois ont pas toutes l'air de sortir de chez Jacques Dessange.
Et puis il y a l'homme le plus classe du monde, que même George Abitbol il en rêve. Non, non, pas Al Swearengen. Wild Bill Hicock.
Et puis Wild Bill se fait désouder, et nous on reste pask' y a une storyline pas dégueu, et quelques vrais bons passages, notamment avec Mr Wu (Swedgen ! Cocksucker !).
Mais quand même, c'est déjà plus aussi bien.
Et puis vient la deuxième saison. Oh ! regardez, y a des jolies lumières, il fait beau, on vit dans de belles maisons bien proprettes. Et maintenant, la storyline c'est les petits bobos amoureux de Swearingen et Bullock. Nan, mais c'est plus du western, c'est les "Feux de l'amour meets Danse avec les loups".
Et ben çà va pas être possible.
Comme dirait l'autre, le monde (des séries TV) se divise en deux catégories : celles qu'on regarde au-delà de la deuxième saison et puis les autres.
Deadwood, Heroes, même combat.