À ma gauche, un pitch de départ très ouvert : Suite à l'explosion (littérale) du capitole. Le designated survivor devient président des états-unis, le meilleur pays du monde, le plus fort, et avec des militaires comme pas deux. Ce monsieur (presque tout le monde) est vu comme illégitime et il doit tout donner à chaque fois pour convaincre.
À ma droite, un goût prononcé pour la facilité. Une mise en scène qui tire souvent les grosses ficelles avec des expressions faciales bien appuyées (et le petit effet sonore pour bien souligner, des fois que tu n'aurais pas compris) avec des plans pas très inspirés (notamment un interrogatoire qui m'a fait saigner des yeux). Alors oui : la série nous apprend que les bons sentiments ne sauvent pas le monde, que la vie est faite de choix cornéliens, que "you can't always get what you want".
Et bien allez-y! Prenez les donc ces risques dont vous nous parlez! Unissez vos spectateurs avec une histoire présidentielle inspirante!
Alors on va sauter à la conclusion, parce que je me demande moi-même comment je peux consacrer autant de temps à parler d'un truc que je n'ai pas trop aimé. Je vous recommande donc cette série si vous avez un léger côté BDSM tendance passive et que vous aimez que l'on insulte votre intelligence de façon répétée. Vous savez, ce sentiment croiser quelque chose de grossier tout en étant fasciné par sa bêtise inhérente au point de s'y soumettre un peu. Promis, je regarderai jusqu'au dernier épisode.