We were just kids, dammit.
Digimon, c'est cette série qui remplaçait Pokémon quand il y avait plus d'épisodes dispo tant que les japonais les faisaient. C'était énervant et on détestait d'office, mais on regardait.
Et petit à petit, on s'est pris au jeu, on a voulu connaître la suite, on en a apprécié les qualités.
Frustrant sur le principe que ça copie allègrement Pokémon en y enlevant toutes les qualités, Digimon avait les siennes propres pour les enfants que nous étions.
C'était plus mâture, sans être plus trash, plus poussé dans sa réflexion, les personnages avaient une quelconque personnalité, EUX, mais surtout, surtout et surtout, ça réussissait à maintenir le suspense avec un univers complexe, basé sur l'informatique.
Ca n'a sans doute pas parlé à tout le monde, mais ça m'a passionné, au point que retourner à Pokemon après ça était difficile, écœuré par l'excès de bonheur, de soleil, de joie et d'absence absolue d'intrigue.
Et ça s'oublie pas.