Voir la série

Ostomachion, ou D'une main guidée par la magie des hasards

Connaissez-vous les « sept planches de la ruse » ?



Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique.



Dans la culture (en entendant par ce terme l'ensemble des instruments artistiques ou conceptuels par lesquels une société s'explique à elle-même et se montre des buts de vie), les procédés contre-révolutionnaires confusionnistes sont, parallèlement, l'annexion partielle des valeurs nouvelles et une production délibérément anticulturelle avec les moyens de la grande industrie (roman, BD, cinéma, série, jeu vidéo, musique), suite naturelle de l'abêtissement de la jeunesse dans les écoles et les familles. L'idéologie dominante organise la banalisation des découvertes subversives, et les diffuse largement après stérilisation. Elle réussit même à se servir des individus subversifs : morts, par le truquage de leurs œuvres ; vivants, grâce à la confusion idéologique d'ensemble, en les droguant avec une des mystiques dont elle tient commerce.


Une des contradictions de la bourgeoisie, dans sa phase de liquidation, se trouve être ainsi de respecter le principe de création intellectuelle et artistique, de s'opposer d'emblée à ces créations, puis d'en faire usage. C'est parce que dans une société fondée sur la misère, les produits les plus misérables ont la prérogative fatale de servir à l'usage du plus grand nombre, qu'il lui faut maintenir dans une minorité le sens de la critique et de la recherche, mais sous condition d'orienter cette activité vers des disciplines utilitaires strictement fragmentées, et d'écarter la critique et la recherche d'ensemble. Ainsi la société moderne se comprend par fragments spécialisés, à peu près intransmissibles, et la vie quotidienne, où toutes les questions risquent de se poser d’une manière unitaire, est donc naturellement le domaine de l’ignorance. Dans le domaine de la culture, la bourgeoisie s'efforce de détourner le goût du nouveau, dangereux pour elle à notre époque, vers certaines formes dégradées de nouveauté, inoffensives et confuses.


La critique d'art, dont l'apparition est directement liée aux conditions bourgeoises du commerce artistique, doit évidemment continuer de nos jours, avec ces conditions. Mais le même processus qui a poussé par degrés à leur destruction les diverses branches esthétiques traditionnelles a réduit parallèlement la prise sur le réel que peut avoir la critique d'art en elle-même, c'est-à-dire indépendamment des travaux sur l'histoire de l'art ; un jugement du présent et une reconnaissance de l'avenir.


Toute critique véritable met en cause, fondamentalement, la décomposition des superstructures culturelles, et le monde de la décomposition n'a pas besoin de critique. Ainsi la raison d'être et en même temps tout l'arsenal des moyens de la critique d'art du prétendu modernisme tiennent désormais dans l'exposé confus d'un enthousiasme incommunicable. Les professionnels ont pour règle d'employer à cette fin un sous-produit obscur du langage poétique d'antan, coupés d'anecdotes personnelles tout aussi pauvres mais qui l'humanisent.


De même, ce qui détermine en dernier ressort la qualité d'intellectuel bourgeois, ce n'est ni l'origine sociale, ni la connaissance d'une culture – point de départ commun de la critique et de la création –, c'est un rôle dans la production des formes historiquement bourgeoises de la culture. Les auteurs à opinions politiques révolutionnaires, quand la critique littéraire bourgeoise les félicite, devraient chercher quelles fautes ils ont commises.


L'aboutissement présent de la crise culturelle moderne est la décomposition idéologique. Rien de nouveau ne peut plus se bâtir sur ces ruines, et le simple exercice de l'esprit critique devient impossible, tout jugement se heurtant aux autres, et chacun se référant à des débris de systèmes d'ensemble désaffectés, ou à des impératifs sentimentaux personnels. La dénonciation par quiconque de toute préoccupation valorative apparaît dès lors comme le très simple produit de la peur – plus ou moins justifiée – des jugements de valeur à propos de son œuvre et de son comportement.


L'importance idéologique et matérielle de mouvements révolutionnaires diminue sans cesse, jusqu'à un point d'isolement total dans la société. Par les mécanismes commerciaux qui commandent l'activité culturelle, les tendances d'avant-garde sont coupées des fractions qui peuvent les soutenir, fractions déjà restreintes par l'ensemble des conditions sociales. Leur action, qui dans des conditions plus favorables peuvent entraîner un renouvellement brusque du climat affectif, s'affaiblit jusqu'à ce que les tendances conservatrices parviennent à lui interdire toute pénétration directe dans le jeu truqué de la culture officielle. Ces mouvements, éliminés de leur rôle dans la production des valeurs nouvelles, en viennent à constituer une armée de réserve du travail intellectuel, où la bourgeoisie peut puiser des individus qui ajouteront des nuances inédites à sa propagande.



Allez vous faire influencer.



Les consommateurs passifs et isolés de la culture peuvent aimer n'importe quelle manifestation de la décomposition ; ils auraient raison dans le sens où ces manifestations sont précisément celles qui expriment le mieux leur époque de crise et de déclin, mais il est visible qu'ils préfèrent celles d'entre elles qui masquent un peu cet état. On n'en est plus à voir l'emploi massif de la publicité commerciale influencer toujours d'avantage les jugements sur la création culturelle, ce qui était un processus ancien. On vient de parvenir à un point d'absence idéologique où seule agit l'activité publicitaire, à l'exclusion de tout jugement critique préalable, mais non sans entraîner un réflexe conditionné du jugement critique. Le jeu complexe des techniques de vente en vient à créer, automatiquement, des pseudo-sujets de discussion culturelle, si bien que presque toutes les productions artistiques et intellectuelles qui dépassent la misérable moyenne peuvent alimenter des polémiques infinies entre divers spectateurs et critiques professionnels. Ils se trouvent forcés de s'opposer, par des fantômes de critiques, au sujet de ces fantômes d’œuvres (une œuvre dont l'intérêt est inexplicable constitue d'ailleurs le plus riche sujet pour la critique confusionniste bourgeoise).


Ce qui caractérise les gens qui n'ont pas de perspective au-delà de la décomposition, c'est leur timidité. Ne voyant rien après les structures actuelles, et les connaissant assez bien pour sentir qu'elles sont condamnées, ils veulent les détruire à petit feu, en laisser pour les suivants, en atomisant les problèmes. Ils sont comparables aux réformistes politiques, aussi impuissants mais nuisibles qu'eux : vivant de la vente de faux remèdes. Celui qui ne conçoit pas une transformation radicale soutient des aménagements du donné – pratiqués avec élégance –, et n'est séparé que par quelques préférences chronologiques des réactionnaires conséquents, de ceux qui (politiquement à gauche ou à droite) veulent le retour à des stades antérieurs (plus solides) de la culture qui achève de se décomposer.


Le retard dans le passage de la décomposition à des constructions nouvelles est lié au retard dans la liquidation révolutionnaire du capitalisme. Aussi longtemps que l'irremplaçable critique des armes n'aura pas ruiné l'infrastructure économique d'exploitation, une sorte de postface culturelle survivra dans la répétition. Ainsi les villes nouvelles d’aujourd’hui figurent clairement la tendance totalitaire de l’organisation de la vie par le capitalisme moderne : les individus isolés (généralement isolés dans le cadre de la cellule familiale) y voient réduire leur vie à la pure trivialité du répétitif, combinés à l’absorption obligatoire d’un spectacle également répétitif. Il est facile de voir à quel point est attaché à l'aliénation du vieux monde le principe même du spectacle : la non-intervention.


Ce sont là les problèmes d'aujourd'hui ; et ces intellectuels qui retardent, par peur de la subversion générale d'une certaine forme d'existence et des idées qu'elle a produites, ne peuvent plus que s'affronter irrationnellement, en champions de tel ou tel détail du vieux monde – d'un monde achevé, et dont ils n'ont même pas connu le sens. Ils restent forcément inconscients du fait que les mécanismes intellectuels de la critique leur avaient échappé longtemps avant que les mécanismes extérieurs ne viennent exploiter ce vide. Ils luttent ainsi contre de véritables changements, dont l'ampleur prévue devra entraîner leur disparition pratique des postes qu'ils détiennent, et l'échec idéologique de toute leur vie. L'irrationnel, qui a servi quelque temps contre les valeurs logiques dominantes, sert à présent l’irrationalité dominante d'un régime toujours plus décomposé, dont la confusion est le but comme l'arme idéologique primordiale.


Disparaissez, critiques d'art imbéciles, partiels, incohérents et divisés ! C'est en vain que vous montez le spectacle d'une fausse rencontre. Vous n'avez rien en commun qu'un rôle à tenir ; vous avez à faire l'étalage dans ce marché, d'un des aspects du commerce occidental : votre bavardage confus et vide sur une culture décomposée. Dispersez-vous, morceaux de critiques d'art, critiques de fragments d'arts. Vous n'avez plus rien à dire.



Vous avez l’air ému, comme si vous étiez rempli d’effroi.
Soyez tranquille. Maintenant voilà nos divertissements finis.



Cette culture passera forcément avec ce cadre de vie qui, de toutes parts et quel que doive être le suivant, s'effondre. En fait, elle n'a jamais été capable de satisfaire un seul homme, ni un esclave, ni même le maître qui se croyait heureux dans un luxe, une luxure où se localisaient toutes les possibilités créatives de l'individu. Et c'est là le premier motif qui nous oblige, quand le choix personnel nous est laissé, à choisir notre camp, à mépriser la société dominante : même les maîtres ne savent pas, ne peuvent pas s'y plaire. Leur liberté est statique, bornée par les impératifs de leur propre règne. Il n'y a de liberté que théorique pour les ennemis de la liberté. Au même titre que ceux qu'ils dominent visiblement, dans sa circulation, ils ne sont que les porteurs des formes d'existence particulières revêtues par la valeur (marchande) dans le procès social de production qu'elle domine. La valeur passe en effet cons­tamment d'une forme dans l'autre, sans se perdre elle-même dans ce mouvement, et elle se transforme ainsi en un sujet automate, dont dominants (capitalistes) comme dominés (prolétaires) constituent dans leur codépendance les rouages ; les instruments remplissant des fonctions précises. De même que l’histoire accélérée de notre époque est l’histoire de l’accumulation, de l’industrialisation, le retard de la vie quotidienne, sa tendance à l’immobilisme, sont les produits des lois et des intérêts qui ont conduit cette industrialisation. La vie quotidienne présente effectivement, jusqu’à présent, une résistance à l’historique.


Il faut donc croire que la censure que les gens exercent sur la question de leur propre vie quotidienne s’explique par la conscience de son insoutenable misère, en même temps que par la sensation, peut-être inavouée mais inévitablement éprouvée un jour ou l’autre, que toutes les vraies possibilités, tous les désirs qui ont été empêchés par le fonctionnement de la vie sociale, résidaient là, et nullement dans des activités ou distractions spécialisées. C’est-à-dire que la connaissance de la richesse profonde, de l’énergie abandonnée dans la vie quotidienne, est inséparable de la connaissance de la misère de l’organisation dominante de cette vie : seule l’existence perceptible de cette richesse inexploitée conduit à définir par contraste la vie quotidienne comme misère et comme prison ; puis, d’un même mouvement, à nier le problème.


Dans ces conditions, se masquer la question politique posée par la misère de la vie quotidienne veut dire se masquer la profondeur des revendications portant sur la richesse possible de cette vie ; revendications qui ne sauraient mener à moins qu’à une réinvention de la révolution. La vie quotidienne non critiquée, cela signifie effectivement la prolongation des formes actuelles, profondément dégradées, de la culture et de la politique, formes dont la crise extrêmement avancée, surtout dans les pays les plus modernes, se traduit par une dépolitisation et un néo-analphabétisme généralisés. En revanche la critique radicale, et en actes, de la vie quotidienne donnée, peut conduire à un dépassement de la culture et de la politique au sens traditionnel, c’est-à-dire à un niveau supérieur d’intervention sur la vie. Tout dépend du niveau où l’on ose poser ce problème : comment vit-on ? Comment en est-on satisfait ? Insatisfait ? Ceci sans se laisser un instant intimider par les diverses publicités qui visent à vous persuader que l’on peut être heureux à cause de l’existence de Dieu, ou du dentifrice Colgate, ou du C.N.R.S.



Une poignée de la terre ne vaut-elle pas mieux que dix mille livres d'or ?



On s’est demandé : « La vie privée est privée de quoi ? » Tout simplement de la vie, qui en est cruellement absente. Les gens sont aussi privés qu’il est possible de communication ; et de réalisation d’eux-mêmes. Il faudrait dire : de faire leur propre histoire, personnellement. On voit, à l'inverse, comme les plus valables des recherches révolutionnaires dans la culture ont cherché à briser l'identification psychologique du spectateur au héros, pour entraîner ce spectateur à l'activité, en provoquant ses capacités de bouleverser sa propre vie.


Il nous faut à présent mener à leur destruction extrême toutes les formes de pseudo-communication, pour parvenir un jour à une communication réelle directe. À partir d'une mainmise sur de tels moyens, l'expérimentation collective, concrète, d'environnements et de comportements nouveaux correspond au début d'une révolution culturelle en dehors de laquelle il n'est pas de culture révolutionnaire authentique.


Nous ne devons pas refuser la culture moderne, mais nous en emparer, pour la nier. Le rôle du « public », sinon passif du moins seulement figurant, doit y diminuer toujours, tandis qu'augmentera la part de ceux qui peuvent être appelées des acteurs, mais dans un sens nouveau de ce terme, des viveurs. Si l’on considère que la vie quotidienne est à la frontière du secteur dominé et du secteur non dominé de la vie, donc le lieu de l’aléatoire, il faudrait parvenir à substituer au présent ghetto une frontière toujours en marche ; travailler en permanence à l’organisation de chances nouvelles.


Il ne s'agit pas de savoir si ceci vous intéresse, mais si vous pouvez vous-mêmes vous rendre intéressants dans les nouvelles conditions de la création culturelle. Votre rôle, intellectuels et artistes révolutionnaires, n'est pas de crier que la liberté est insultée quand nous refusons de marcher avec les ennemis de la liberté. Vous n'avez pas à imiter les esthètes bourgeois, qui essaient de tout ramener au déjà fait, parce que le déjà fait ne les gêne pas. Vous savez qu'une création n'est jamais pure. Votre tâche est de chercher ce que fait l'avant-garde internationale, de participer à la critique constructive de son programme, et d'appeler à la soutenir.


La critique et la reconstruction libre de toutes les valeurs et les conduites imposées par la vie sociale aliénée, voilà précisément le programme maximum de l’autogestion généralisée. En contrepartie, des militants gauchistes de l’appareil nous disent que ces thèses sont justes, mais que l’on ne peut pas encore tout dire aux masses. Ceux qui raisonnent dans une telle perspective ne voient jamais venir ce temps et, en fait, travaillent à ce qu’il ne vienne jamais. Il faut dire aux masses ce qu’elles font. Les penseurs spécialisés de la révolution sont les spécialistes de sa fausse conscience, ceux qui s’aperçoivent ensuite qu’ils ont fait tout autre chose que ce qu’ils croyaient faire.


Il ne faut pas demander que l'on assure ou que l'on élève le « minimum vital », mais que l'on renonce à maintenir les foules au minimum de la vie. Il ne faut pas parler des ententes possibles, mais des réalités inacceptables. Ce n'est pas la question des augmentations de salaires qu'il faut poser, mais celles de la condition faite au peuple. La vie est à gagner au delà. Il faut refuser de lutter à l'intérieur du système pour obtenir des concessions de détail immédiatement remises en cause ou regagnées ailleurs par le capitalisme. La lutte sociale ne doit pas être bureaucratique (ni cybernétique ; encore moins les deux), mais passionnée. C'est le problème de la survivance ou de la destruction de ce système qui doit être radicalement posé. Le fait aussi qu'il s'agit de vos vies irremplaçables où tout pourrait être fait ; qu'il s'agit de vos plus belles années qui passent, sans aucune joie valable, sans même avoir pris les armes. La vie s'écoule, et si l'être humain est formé par les circonstances, il importe de former des circonstances humaines, nous n'avons pas en cela à attendre de compensations, hors celles que nous devons inventer et bâtir nous-mêmes. Ce n'est qu'une affaire de courage.


Nous devons éliminer ensemble toutes les survivances du passé proche, sinon les constructions intermédiaires ne vaudront rien, marchandises restées simples marchandises, souvenirs vulgairement restés souvenirs. Nous n'avons pas de recettes, ni de résultats définitifs. L'idée d'éternité est la plus grossière qu'un être humain puisse concevoir à propos de ses actes. Nous proposons seulement une recherche expérimentale à mener collectivement dans quelques directions que nous définissons en ce moment (sous forme de projets d’enrichissements ; de manière nécessairement corrélée au projet unitaire d’un autre style de vie), et dans d'autres qui doivent être encore définies.


Évidemment notre position n'est pas facile. Nous savons qu'une tâche ne se présente que là où les conditions matérielles nécessaires à sa réalisation existent déjà, ou du moins sont en voie de formation. Et l'incertitude règne quant aux résultats positifs que nous pourrons atteindre. La tâche pratique de surmonter notre désaccord avec le monde, c'est-à-dire de surmonter la décomposition par quelques constructions supérieures, n'est pas romantique.


C'est dans le sein de la société présente, que les éléments d'une société nouvelle se forment et peuvent se former — et, de là que la dissolution des fausses idées existantes sur le présent va de pair avec la dissolution des conditions présentes d'existence. Aussi serons-nous des « romantiques-révolutionnaires », au sens de Lefebvre, exactement dans la mesure de notre échec.


Nous qui n'aimons pas de pays, nous aimons notre époque, aussi dure qu'elle doive être. Nous aimons cette époque pour ce qu'on peut en faire.

ignare
7
Écrit par

Créée

le 27 déc. 2020

Critique lue 928 fois

3 j'aime

18 commentaires

ɽōɳᶖ .

Écrit par

Critique lue 928 fois

3
18

D'autres avis sur Dispatches From Elsewhere

Dispatches From Elsewhere
Liehd
10

Dispatches from Everywhere

Dispatches from Elsewhere est souvent maladroite. Parfois embarrassante. Prétentieuse, même, par accident. Et puis par moments, aussi, comme un uppercut au cœur : touchée par la grâce. Mais au-delà...

le 17 août 2020

14 j'aime

3

Dispatches From Elsewhere
ignare
7

Ostomachion, ou D'une main guidée par la magie des hasards

Connaissez-vous les « sept planches de la ruse » ? Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Dans la culture (en entendant par ce terme l'ensemble des instruments artistiques ou conceptuels...

le 27 déc. 2020

3 j'aime

18

Dispatches From Elsewhere
aloon3347
7

Unique

Belle surprise, série très originale avec enfin de la créativité ! Des personnages attachants, des acteurs très bons, une réalisation captivante, la B. O est très bonne aussi. Un milieu fin de saison...

le 29 oct. 2020

1 j'aime

Du même critique

Dispatches From Elsewhere
ignare
7

Ostomachion, ou D'une main guidée par la magie des hasards

Connaissez-vous les « sept planches de la ruse » ? Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Dans la culture (en entendant par ce terme l'ensemble des instruments artistiques ou conceptuels...

le 27 déc. 2020

3 j'aime

18