Dollhouse est une série à voir absolument dans son ensemble, épisode 0 inclus. La raison en est simple : la saison 1 n'est qu'une immense introduction à la saison 2. Rien que ça finalement c'est un sacré concept. Imaginez-vous arriver chez un producteur et lui faire : bon alors coco, tu me lâches du blé pour faire 13 épisodes d'intro hein. Et puis les 13 épisodes, pour tout ennuyeux que certains puissent être ne sont dans l'ensemble pas particulièrement mauvais.
Et là, BAM, on se prend la claque de la S2. Oh certes, les idées discutées, la morale (Qu'est ce qu'une Doll ? Suis-je Dieu pour les avoir créées ? Qu'est ce que la liberté d'agir ?) tout ça n'est pas particulièrement neuf. C'est par contre une des rares fois où c'est si jouissif à regarder. Mention spéciale à Topher Brink (Fran Kranz) qui prend une dimension insoupçonnée et jubilatoire dans cette saison, aidé en cela notamment par Whiskey/Saunders (Amy Acker) et Bennet (Summer Glau). La majorité des personnages sont ainsi magnifiés, étoffés, étayés entre autre par cette S1 pas si mauvaise devenue très cohérente avec la saison 2. Cette dernière est en outre particulièrement rythmée, ce qui l'a rend d'autant plus agréable à regarder.
Bref, j'adore, je recommande très chaudement et merci Monsieur Whedon, au plaisir de vous revoir sur nos écrans.