La Destruction personnifiée (Seo In-guk) erre parmi les humains qu'il méprise, sans comprendre l'intérêt de sa fonction. Plusieurs siècles (millénaires ?) d'exercice l'ont rendu blasé, et on peut comprendre pourquoi quand on est témoin comme lui des pires exactions. Jusqu'au jour où un voeu sincère le sort de sa torpeur. Tak Dong-hyeong, qui vient de subir une succession d'événements particulièrement merdiques dans une vie jusque-là pas très chanceuse, se met à vouloir la destruction du monde face à une pluie d'étoiles filantes. Destruction voit là l'occasion d'enfin se libérer de ses chaînes, et à partir de là, un jeu du chat et de la souris va se mettre en place entre lui et sa victime.
Le rythme est globalement assez rapide, ce qui m'a étonnée. La trame est bête comme chou : un ultimatum de 100 jours et un choix à faire, et forcément, tout ne se passe pas comme prévu quand les deux personnages apprennent à se connaître. Alors oui, j'ai eu peur à un moment donné que l'intrigue s'essouffle, et que le drama souffre de quelques longueurs, car je ne savais s'il y allait avoir suffisamment de potentiel pour durer 16 épisodes. Mais en fait, ça ne m'a pas gênée.
Je me suis laissée emporter par cette série au casting incroyable, parce qu'on est pile-poil dans la veine hurt/comfort : le drama vous promet autant de moments touchants que beaux, et j'ai pleuré à plusieurs reprises devant les thèmes si lourds portés par la série. L'intrigue n'est finalement pas ce qu'il y a de plus intéressant ni de plus important ici, ça va être les relations entre personnages, leur alchimie, leur évolution qui vont donner du corps à tout ça, et donner envie de regarder la suite.
Alors oui, il y a quelques défauts : Destruction aurait pu être plus sombre, la maladie terminale semble presque trop gentille avec la protagoniste, la gestion de la chronologie est particulière... Mais finalement tout m'a plu dans ce drama, des personnages principaux aux personnages secondaires (tous portés par un casting de qualité), de la photo à la BO, de la comédie à la tristesse.
Une vraie réussite pour moi. J'avoue que je suis venue pour le couple lead, avec la peur, en voyant la note globale, que ce soit un gros flop, mais je suis repartie conquise, une boîte de mouchoirs bien entamée en moins.