Ce K-drama réunit tous les poncifs et codes du genre sur la forme. Il y a de beaux acteurs, de beaux décors, de belles images, les trucs de série B habituels du style quand on s’embrasse la pluie qui commence à tomber et la bande son à faire pleurer la ménagère de 50 ans, une histoire d’amour impossible, le triangle amoureux des personnages secondaires, etc. - c’est parfaitement conforme au cahier des charges.
L’idée « originale » de départ d’un contrat entre la mort (un beau mec) et une jeune femme dans une situation dramatique se transforme rapidement en bouillie insipide. On peine à saisir les règles de ce contrat à force de revirements : « fais un vœu, non ça t’as pas droit, si ça t’as droit mais c’est la peste ou le choléra, etc. ». C’est parce qu’il y a une sauce spirituelle coréenne épicée judéo-chrétienne qui sous-tend le tout et qu’il faut que les héros cheminent avant de rencontrer leur destin. Toutes ces pirouettes scenaristiques successives finissent par lasser.
Elles sont très répétitives et brouillonnes au point que l’héroïne nous fait un logigramme dans son carnet de notes pour qu’on pige quand elle devine la faille du système dans lequel elle est piégée. Non sans blague un logigramme !
J’avoue qu’à la énième boucle spatio-temporelle rediffusion de l’épisode 10, j’ai frôlé l’overdose.
C’est longuet tout ça…
C’est assez niais et insignifiant sur le fond.
Je devrais mieux utiliser mon temps libre…