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6.9
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OAV (1992)

Non le titre de cette critique n'est pas exagéré car si vous avez déjà joué à cette petite perle d'Atlus sortie à peu près à la même époque et en plein milieu du même courant (le cyberpunk japonais), vous verrez immédiatement que la référence se justifie.


Le scénario est un classique du genre : C'est l'informatique et surtout Internet qui débarquent dans nos vies (nous sommes encore à l'aube du 21ème siècle) et permet à toutes sortes d'individus d'en user pour faire le bien ou le mal (ce qui n'a pas totalement changé aujourd'hui). On suivra donc Pinky , jeune bonze à ses heures perdues


mais aussi hackers reconnu dans le milieu


enquêter sur une série de décès concernant de jeunes internautes tous liés aux Death Mails...


En fin de compte le filon des légendes urbaines du type "Envoie ce message à trois personne avant minuit sinon tu meurs" - qui se transforme aujourd'hui dans sa version facebook/twitter/réseauSocialAuChoix en message de type "Envoyez cette pub à trois de vos contacts si vous voulez garder notre service gratuits".. devient ici le prétexte pour Rintaro et Kanada de nous en foutre plein là vue dans une orgie de couleurs et d'effets visuels tous plus magiques les un que les autres. J'en veux pour preuve une certaine scène du film (vous découvrirez vous même laquelle) qui vient frapper par surprise et ou le réalisateur étale une fois de plus toute sa maîtrise. Scène d'un impact à vous imprimer la rétine à vie (encore plus si vue plus jeune). Rien que pour elle Download mérite d'être regardé...


Sauf que coup de pot ça continue encore par la suite. Rintaro se lâche et fait ce qu'il sait faire de mieux c'est à dire poser une ambiance qui vous agrippe la gorge pour ne plus vous lâcher jusqu'au credit ending. On croit à cette ville sombre et glauque ou se déroulent les événements, avec ses quartiers mal famés, ses voyous en bécanes et ses filles aux mœurs légères. Cette ville qu'on à déjà vu 1000 fois depuis Blade Runner mais qui parvient toujours à nous fasciner quand derrière la caméra (ou sur le cellulo) il y a l'expression d'un maître. Un maître qui n'a plus rien à prouver çà donne forcément du résultat, surtout quand il est aidé pour l'animation et le chara-design par un Kanada Yoshinori au moins aussi talentueux que lui.


Download est donc un métrage purement visuel, qui s'exprime avant tout par sa scénographie particulière (vous vous souviendrez du bar Suzy Wong, de Namiho en train de fumer, ou de la scène du rancard, j'en prends le pari) et ou le scénario et les personnages ne sont là que pour l'image et le tripe visuel. Tripe qui peut parfois partir dans des direction assez inattendu il est vrai (l'OST notamment). Ce que j'essaie de vous dire c'est que Download est clivant mais que chez moi il aura totalement réussi à faire son oeuvre et à me charmer (reconnaissons qu'il vaut mieux avoir des prédispositions pour).


Disons pour simplifier que si vous avez adoré ces vieux J-RPG un peu méconnu mais avec une jacquette qui claque, souvent sur Sarturn, repoussant à première vue mais addictifs une fois en mains type Despiria, Souls Hackers ou Cyber Dolls, vous aurez de grandes chance d'accrocher à Download.

Saint-Just
7
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les années 80-90 l'age d'or de la Japanimation (partie 1 les séries)

Créée

le 9 janv. 2017

Critique lue 480 fois

3 j'aime

Saint-Just

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