Dragon Ball Super est la suite directe du manga Dragon Ball, et donc de l’anime Dragon Ball Z, à l’image du tristement célèbre Dragon Ball GT. A ceci près que les différences sont nombreuses, et la principale d’entre toutes réside dans un nom : Akira Toriyama. Le maître mangaka qui a donné vie à cet univers unique et très riche en 1984 revient après presque 20 ans d’absence, afin de fournir une nouvelle flopée d’aventures à Son Goku, Végéta et compagnie, sortie tout droit de sa propre imagination.
L’histoire de Dragon Ball Super se passe six mois après la fin de Dragon Ball Z. Ou du moins, après la mort de Boo, où la Terre est en paix, et Hercule est une fois de plus un héros. Goku et Végéta, éternels rivaux, s’entraînent malgré cette période de tranquillité, tandis que tous les autres se la coule douce. Mais un certain Beerus, le Dieu de la Destruction, s’est réveillé d’un sommeil long de 39 ans, afin de trouver celui qu’on appelle le Super Saïyen God. Ses recherches inquiètent les Dieux de l’Univers, car détruire les planètes n’est qu’un jeu pour lui. Et quand il arrive sur Terre, nos héros se retrouvent incapables d’agir devant sa puissance démesurée. Même Goku est totalement hors course malgré sa nouvelle transformation. Mais tout cela va conduire à une nouvelle aventure incroyable, avec des événements tout aussi surprenants : Goku et Végéta vont s’entraîner auprès du maître de Beerus, Freezer va ressusciter, un tournoi hors de leur Univers va commencer, dont l’enjeu n’est autre que la Terre et les nouvelles Super Dragon Ball, Trunks revient une fois de plus du futur pour annoncer une terrible menace, et un nouveau tournoi encore plus incroyable va voir le jour entre plusieurs Univers, où 80 combattants vont tous se retrouver sur une seule et même arène pour combattre.
Chaque semaine, retrouvez la critique de l'épisode concerné sur Le Ciné des Flemmards, sinon, voici une courte critique des épisodes par paquet de 10 :
Critique épisodes #1 à #10 :
-- Ces dix premiers épisodes sont, dans l’ensemble, assez plaisants, malgré des moments calamiteux. La saga instaure également un nouveau personnage intéressant, Beerus, aussi puissant que méprisant. Seulement maintenant, faudrait voir à passer la seconde, car Dragon Ball n’est pas censé être sympathique, mais sensationnel ! -- >> http://wp.me/p4pTtj-20r
Critique épisodes #11 à #20 :
-- Ce nouveau paquet de dix épisodes est aussi plaisant que le début, voir même un peu mieux ! L’arc Beerus se termine en beauté (combat très prenant), les épisodes de transitions sont gentillets, et le début de l’arc Freezer s’enchaîne assez vite, faisant l’impasse sur des rajouts inutiles. Par contre, le bas blesse toujours autant graphiquement (c’est très instable, mais en général, c’est pas très jojo), et l’aventure réelle de Dragon Ball Super n’a toujours pas commencé. Donc vivement ! -- >> http://wp.me/p4pTtj-215
Critique épisodes #21 à #30 :
-- Constat quasi catastrophique cette fois ! Une vraie descente aux enfers, alors que l’arc de La résurrection de Freezer est plutôt un bon film. Entre une qualité graphique qui souvent donne la gerbe, et un combat à dormir debout, la seule chose qu’on désire, c’est que tout se termine, et vite ! Heureusement, tout n’est pas à jeter (quelques éléments sont même mieux que le film), et le nouvel arc qui commence annonce un tournoi, soit la base d’un bon Dragon Ball qui se respecte, et un renouveau dans l’univers du manga. Croisons les doigts donc… -- >> http://wp.me/p4pTtj-2gw
Critique épisodes #31 à #40 :
-- Comme prévu, ces dix épisodes nous gratifient d'un tournoi. Et les tournois chez Toriyama, c'est rarement décevant. Qu'en est-il cette fois ? Rien à changer : à aucun moment ce troisième arc ne déçoit vraiment. Humour bien taillé, rythme intense, combats puissants, et personnages intéressants, Dragon Ball Super arrive enfin à être très agréable à suivre. Bien évidemment, rien est parfait - et les plus gros défauts à nos yeux reste ce manque de violence propre au manga et des enjeux bien trop légers -, mais tout revient de loin, alors soyons indulgent et divertissons-nous de ce Dragon Ball pour enfant. -- >> http://wp.me/p4pTtj-2GH
Critique épisodes #41 à #50 :
-- A part quelques anicroches et du mauvais goût (le nouveau Dragon Divin, l'épisode 43...), Dragon Ball Super continue sur une bonne lancée. Les quelques épisodes fillers avec Copy-Végéta sont très plaisants (une facilité scénaristique qui déploie malgré tout une bonne dose d'émotion et d'humour), et la suite avec Trunks s'annonce intéressante, bien qu'incohérente à plus d'un titre. Mais on peut facilement se laisser porter pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant, car la nouvelle trame écrite par Toriyama - avec cet ennemi au fort potentiel, Black Goku - est assez intrigante. -- >> http://wp.me/p4pTtj-3hM
Critique épisodes #51 à #60 :
-- L'arc Trunks, jusqu'à maintenant, est constamment sur le fil du rasoir. Les mystères qui entourent Black et Zamasu, les antagonistes de l'histoire, sont suffisamment intéressants pour captiver, certaines idées valent leur pesant de senzus, et la série offre peut-être l'un des meilleurs épisodes depuis le début de la saga. Mais c'est presque plombé par des scènes au combien exécrable (les retrouvailles Gohan/Trunks ou Zéno/Goku), un rythme laborieux pour amener l'essentiel (la révélation sur Black) et des graphismes toujours difficile à défendre (à quelques exceptions prêt !). -- >> http://wp.me/p4pTtj-3Px
Critique épisodes #61 à #70 :
-- L'arc Trunks se termine ici, et bien qu'on ait vraiment adoré Zamasu et Black Goku comme ennemis, la résolution est bancal. Malgré la poudre aux yeux efficace déployée (parfois même grandiose) constitué de fan-service qui carbure à plein tube, de séquences d'action à couper le souffle, et d'une fin pas aussi rose que prévue, ça cache difficilement la misère de certaines idées déplorables. C'est donc une fois encore un constat mitigé, mais loin d'être épouvantable. D'autant que, pour une fois, les 3 épisodes fillers post-Trunks sont aussi drôles qu'agréables à regarder. -->> http://wp.me/p4pTtj-4dB
Critique épisodes #71 à #80 :
-- Une fois passé un potentiel trop peu exploité (la trame sur Hit), une descente aux enfers ridicule (la trame sur Great Saiyaman) et un retour aux sources plaisant (la trame sur Goku et Krilin), Dragon Ball Super entame son nouvel arc, soit un championnat entre tous les Univers appelé le Tournoi du Pouvoir. Un arc prometteur qui s'accompagne d'un nouvel opening dévastateur et d'un nouveau style graphique très agréable. Les combats présentés jusqu'ici (Boo et Gohan) et les enjeux déployés sont clairement encourageants pour la suite ! -->> http://wp.me/p4pTtj-5dN
Critique épisodes #81 à #90 :
-- Dans l'ensemble, ces épisodes ne sont que du remplissage avant le vrai grand tournoi. Si c'est très bien pour les deux premiers épisodes (le préambule au Tournoi du Pouvoir) et le dernier (Gohan qui se déchaîne), l'entre-deux fait du bon gros moyennasse (un recrutement interminable où Goku se transforme en Super Saïyen Blue à tous bouts de champs), voire du sérieusement mauvais (la trame de C-17 est affligeante). Des fillers donc dispensables, qui ont quand même le mérite de faire booster deux personnages importants : Krilin et Son Gohan. -->> http://wp.me/p4pTtj-5dN
Critique épisodes #91 à #100 :
-- Une flopée d’épisodes terriblement ennuyeuse. On pourrait retenir le retour de Freezer, personnage toujours aussi perfide et cruel qui ramène des enjeux plutôt intéressants, ainsi que le lancement du Tournoi du Pouvoir, aussi chaotique que réjouissant, ou la découverte sympathique de tous les combattants, mais ce serait être beaucoup trop gentil. Car au final, le Tournoi du Pouvoir n’est pour le moment qu’un enchaînement d’affrontements sans aucune tension. On ne ressent ni peur, ni excitation quand les héros tentent de survivre. Et même quand le premier Univers est détruit, ce n’est pas prenant du tout. Espérons que des idées ingénieuses vont fuser par la suite pour mettre cet arc dans une lignée digne de ce nom, sans ça il ne vaudra pas plus que le précédent tournoi… -->> http://wp.me/p4pTtj-5qp
Critique épisodes #101 à #110 :
-- Le manque de tension évident n'empêche pas, et c'est bien le première fois, de s'amuser devant ces 10 épisodes en général bien rythmés et franchement dynamique. Le soin apporté à Tortue Géniale, qui assure comme un maître (comparé au pauvre Ten Shin Han) est appréciable, la menace Jiren relance véritablement l'intérêt pour la série (cette dernière s'obstine à enchaîner les combats sans trop rien mettre en place en fond), et la nouvelle transformation de Goku - qui n'en est pas vraiment une - est des plus réussies ! Des améliorations non-négligeables qui, sans atteindre les anciens championnats de l'ère Dragon Ball, pourraient faire partie de deuxième meilleur arc de Super. -->>http://wp.me/p4pTtj-5vG
Critique épisodes #111 à #120 :
-- La tension monte d'un cran dans le Tournoi du Pouvoir, et le spectacle assure vraiment le steak. L'Ultra Instinct de Goku est clairement une excellente idée, et son utilisation comporte ici des moments mythiques (un slide de Kamehameha par exemple) dans un affrontement dont on se foutait royalement à la base. C'est là une force qu'ils ont réussis à déployer sur la série : rendre intense des scènes qui ne nous intéressaient pas au départ. Le rythme est terriblement bancal, allant du "ça déchire de ouf !" à "ça parle beaucoup trop dans le vide", et le problème du scénario restera encore et toujours le souci numéro 1 car il manque vraiment de surprises. Mais bon, on est quand même sur une sacré amélioration globalement.-->> https://wp.me/p4pTtj-5Cn
Critiques épisodes #121 à #131 :
-- Voilà une salve d'épisodes quasi-parfaite. Qu'il s'agisse d'une mise en avant jubilatoire de certains personnages (Végéta, Freezer, mais aussi et surtout C-17 !), d'une qualité de graphismes et d'animations souvent au summum, d'un rythme furieusement soutenu, ou de quelques petites surprises réjouissantes, le tout se terminant dans un climax colossal, on peut facilement annoncer que la forme de Dragon Ball Super est monstrueuse. Que le meilleur de Dragon Ball Super est certainement dans ce coin là. Pour peu qu'on arrive à faire abstraction du fond et de ses pauvres enjeux, et de cette conclusion aussi naïve que terriblement prévisible et inintéressante. Un "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil" sacrément fatiguant. Heureusement, le spectacle a vraiment été au rendez-vous. -->> https://wp.me/p4pTtj-5DN