Dragon Ball Z est certainement le lien qui unit tous les garçons (et certaines filles) nés dans les années 80 et début des années 90. Que ce soit le manga d'Akira Toriyama ou la série télévisée d’animation adaptée dudit manga, les personnages et les interminables combats sont connus de tous.
Le héros de la série est Sangoku, un Saiyan venant de la planète Végéta. Encore nourrisson lors de son arrivée sur Terre, il est recueilli par un vieil homme, expert en arts martiaux, Sangohan. Au fil de la série, sa force et son courage vont lui permettre de sauver la terre et ses habitants à de nombreuses reprises.
DBZ, c’est l’école de la vie. Sangoku est souvent battu lors des premières confrontations. Au lieu de s’avouer vaincu et d’abandonner, il s’entrainera dur pour s’améliorer, devenir plus fort et vaincre l’adversaire. Le dépassement de soi, le travail et la réussite sont les maîtres mots qui expliquent que Goku reste le meilleur combattant de l’univers. L’amitié et la famille sont aussi mises en avant. Nos héros risquent leurs vies (et la perdent souvent d’ailleurs) pour protéger les leurs, que ce soit les amis, les parents ou simplement la population. Le pardon est très présent dans DBZ. Il n’est pas rare de voir Goku laisser une seconde chance à son adversaire. Une action qui est payante dans certains cas, comme celui de Végéta, mais qui s’avère inutile pour d’autres, comme par exemple Freezer.
La vision de la série est loin d’être manichéenne, ce qui fait partie de son charme. On pense tout de suite à Végéta, l’un des personnages les plus charismatiques de la série. Son aversion pour l’amitié et la paix le rend dangereux, même pour ses proches. Ce guerrier qui ne vit que pour devenir le plus puissant de l’univers et battre Goku a, pour autant, un bon fond qui en fait un allié primordial pour combattre le mal.
DBZ, c’est avant tout des souvenirs indélébiles de l’enfance avec ses parties de cartes épiques dans la cour de récré, ses bagarres endiablées où les Kamehameha s’entrechoquent et où les fous rires se mêlent aux bruitages divers et variés, sans oublier ces discussions interminables pour savoir qui de Végéta ou de Sangoku est le plus fort. C’était aussi l’époque révolue où la TMC n’était diffusée que dans le sud-est de la France et qui faisait que nous nous levions, mes frères et moi, les dimanches matins aux alentours de 9 heures, pour voir dans l’émission Récré Kids nos supers héros à la chevelure extravagante. Oui, DBZ fait intégralement partie de mon enfance heureuse.
Je ne m’attarderai pas sur la série Dragon Ball GT qui a déçu les fans de la série. Cet aparté, de plus de 60 épisodes tout de même, ne sera d’ailleurs pas pris en compte dans l’histoire de Dragon Ball Super, la nouvelle série qui a début cet été. Une nouvelle série pilotée par Akira Toriyama chargé du scénario et du concept art des personnages. L’offre est alléchante, mais la magie n’est clairement plus là. Le spectateur n’est pas dupe d’ailleurs et une pétition a été lancé pour que le studio Toei Animation consacre plus de moyens à la série. Le retour raté de la franchise Dragon Ball s’annonce à présent comme une évidence.