Dragon Ball Z Kai
7.4
Dragon Ball Z Kai

Anime (mangas) Fuji TV (2009)

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Quand le dépoussiérage d’un classique se fait avec un Hyper Beam

Dragon Ball Z Kai, c’est un peu comme si tu retrouvais ton vieux sweat préféré des années 90, mais que tu le faisais passer par une machine à laver ultra-puissante pour qu’il sente la lessive neuve et qu’il perde toutes ses tâches de ketchup. En gros, c’est Dragon Ball Z… sans les éternités d’attente entre deux combats et avec des retouches visuelles qui te font penser que peut-être, cette fois, Freezer va vraiment mourir dans les "5 minutes" promises (spoiler : toujours pas).


Kai reprend l’histoire que tout le monde connaît : Goku, le guerrier Saiyan à la force infinie et au cœur d’or, doit à nouveau protéger la Terre (et l’univers, tant qu’à faire) contre des méchants toujours plus forts, toujours plus méchants, et toujours plus experts dans l’art de provoquer des destructions massives. Sauf que cette fois, fini les fillers interminables où on se demandait pourquoi Gohan étudiait le théorème de Pythagore pendant que Vegeta s’entraînait à devenir encore plus badass. Kai prend Dragon Ball Z et coupe dans le gras pour aller droit à l’essentiel : les combats titanesques et les montées en puissance (littéralement).


L'un des premiers chocs en regardant Dragon Ball Z Kai, c’est la vitesse. Si tu es habitué aux longs épisodes d’origine où un personnage pouvait passer dix minutes à crier avant de lancer une attaque, tu seras surpris de voir qu’ici, tout s’accélère. La série a éliminé la majorité des "filler episodes", ces fameux épisodes de remplissage qui ralentissaient l’intrigue. Résultat ? Tu te retrouves face à un Dragon Ball Z concentré, sans pauses inutiles, et qui va droit au but : des combats interstellaires, des transformations légendaires, et des coups de poing qui détruisent des montagnes.


Mais bien sûr, même avec ce dépoussiérage, Dragon Ball Z Kai reste Dragon Ball Z, ce qui signifie que tu auras toujours droit à des scènes où les personnages se fixent intensément avant de passer à l'action. Goku reste fidèle à lui-même : l'optimiste naïf toujours prêt à laisser une chance à ses ennemis (même quand ils menacent de détruire la planète pour la 258ème fois), tandis que Vegeta continue d’être… eh bien, Vegeta, le prince des Saiyans avec un égo aussi grand que son besoin de surpasser Kakarot.


Les combats, eux, n’ont rien perdu de leur intensité. Les cris sont toujours là, tout comme les fameuses "auras" multicolores qui rendent chaque affrontement digne d’un feu d’artifice géant. Si tu aimes voir deux combattants se frapper à des vitesses absurdes, exploser des continents avec un simple coup de poing, et échanger des punchlines aussi dures que leurs coups, alors tu es en terrain connu. Dragon Ball Z Kai offre une version plus fluide et plus dynamique des combats que tu connais par cœur, mais avec ce petit rafraîchissement visuel qui donne un coup de neuf à l’ensemble.


La bande-son a également été remaniée pour Kai, ce qui est à la fois une bénédiction et un sujet de débat parmi les fans. Exit la musique rock-electro iconique de la version américaine, place à des compositions plus orchestrales et épiques qui collent bien à l’atmosphère "combat pour l’univers". C’est une question de goût, mais si tu étais nostalgique de l’ancienne musique, il te faudra un petit temps d’adaptation.


Cependant, même en version allégée, Dragon Ball Z Kai n’est pas sans ses longueurs. Certaines scènes restent encore étirées plus que nécessaire, et bien que la série ait éliminé beaucoup de contenu superflu, tu te retrouves encore avec des moments où tu te demandes pourquoi les personnages passent autant de temps à parler de la fin du monde… au lieu de juste la sauver. Les fameux "power-ups" prennent toujours un temps qui te semble parfois disproportionné par rapport au reste de l’action, mais c’est le charme indéniable de Dragon Ball Z : si les personnages ne passaient pas la moitié de leur temps à se transformer, on aurait l’impression de perdre une tradition sacrée.


Côté animation, Kai apporte un lifting bienvenu. Les couleurs sont plus vives, les mouvements plus fluides, et certains effets visuels ont été améliorés. Mais attention, ce n’est pas une refonte totale : ça reste le style visuel classique de Dragon Ball Z, avec quelques ajustements pour moderniser le tout. Ce qui peut être à la fois un avantage et un inconvénient : si tu es attaché au charme old-school de la série originale, les changements peuvent sembler un peu trop modernes à certains moments.


En résumé, Dragon Ball Z Kai est un cadeau pour les fans de longue date qui voulaient revivre la série sans les interminables fillers, tout en introduisant une nouvelle génération à la légende de Goku et sa bande. C’est un concentré d’action, d’humour, et de destruction cosmique, le tout servi avec une mise à jour visuelle et narrative bienvenue. Si tu es prêt à replonger dans l’univers des Saiyans sans les lenteurs d’antan, Kai est la version qu’il te faut. Mais garde en tête : même allégé, Dragon Ball Z reste Dragon Ball Z… donc attends-toi toujours à des cris qui durent plus longtemps qu’un marathon intergalactique.

CinephageAiguise
7

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Créée

le 24 oct. 2024

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