Osef/20

Encore une série qui prétend succéder à Game of Thrones. C'est devenu l'argument marketing de toutes les productions se voulant "épiques". Mais très vite, l'arnaque se révèle.

D'abord, l'écriture est catastrophique. Le découpage narratif ne fait que casser le rythme au lieu de créer du suspense. On se demande à quoi ça sert, sinon à masquer un vide scénaristique.

Certes, les efforts sur les costumes et les décors méritent d’être salués. Et visuellement, ça reste correct, sans pour autant marquer les esprits. Mais ça s'arrête là pour les éloges, car le reste est une véritable débâcle.

Prenons la sororité qui est censée être un élément central : c’est osef/20. Les personnages manquent de profondeur, les intrigues traînent en longueur, et l’acting global frôle le niveau d’une série ado lambda. Ce n’est pas désastreux, mais ça ne brille jamais. Travis Rimmel pousse la caricature à l’extrême, tandis qu’Emily Watson tente désespérément de relever le niveau, seule contre tous. Résultat : impossible de s’attacher à des personnages aussi plats et dénués de charisme.

Côté "épique", c’est le néant. Les enjeux tombent à plat, car tout est prévisible. On prend littéralement les spectateurs pour des imbéciles, avec des personnages qui expliquent chaque complot à voix haute. Il n’y a aucune tension, aucun enjeu. Que les plans réussissent ou échouent, on n’en a rien à faire tant tout est attendu... Une insulte à l’intelligence du public.

En résumé : prétentieux, mal fichu et oubliable. Un coup d’épée dans l’eau.