Il est de ces séries qu'on ne découvre que longtemps après leur diffusions. Et quand on plonge dans My name is Earl avec trois saisons de retard, on savoure les épisodes sans répit.
Earl est donc un criminel à la petite semaine qui se trimballe son abruti de frère Randy. Il trouve un ticket gagnant de loterie de $100.000 qu'il perd aussitôt en se faisant emboutir par une voiture. Lors de sa convalescence, il voit un acteur à la télé dire qu'il doit sa réussite au karma. Pour Earl, sa décision est prise, il va faire une liste de tout ce qu'il a fait de mal et va réparer ses erreurs une à une. Et ça marche, il retrouve miraculeusement ce ticket de loterie et décidera d'utiliser l'argent pour arriver au bout de cette liste.
Chaque épisode est donc consacré à un de ces méfaits passés. La série est hilarante grâce aux persos secondaires, Randy qui a une peur bleue des oiseaux, Joy, l'ex femme d'Earl est une trailer park white trash qui l'a quitté pour Crab man, un serveur et cuistot black posé et beaucoup moins idiot qu'il n'en a l'air. L'univers créé par Greg Garcia fonctionne à merveille malgré quelques lourdeurs. Le show a presque toujours su se réinventer et nombres d'épisodes sont cultes tel cette parodie du show de real tv Cops ou encore celle du bug de l'an 2000 et j'en passe.
La série part souvent en flashbacks et permet de découvrir Earl lorsqu'il n'était encore qu'un criminel minable sans états d'âmes. Cet Earl là est d'ailleurs souvent beaucoup plus drôle que celui dépeint à l'époque où est sensé se dérouler la série.
Malheureusement, interrompue à la fin de la saison 4 (annulée par NBC), le monde loufoque et white trash de Greg Garcia a survécu dans Raising Hope qui en est à sa premiere saison.