Je suis tombée sur l’une des petites dernières de Netflix appelé Easy alors que je cherchais une série sympa pas trop longue et surtout sans prise de tête avec des milliards de prénoms à retenir (coucou Game of thrones).
Saison unique, huit épisodes de 25 minutes environ, je me la suis faite en une soirée. Très brièvement : chaque épisode conte une période dans la vie d’un couple où il se retrouve face à un obstacle et sa manière de le surmonter ou pas.
Là où Easy réussi à ne pas nous ennuyer c’est dans son choix des couples, le premier, des quadragénaires tentent de faire face à la routine à leur manière, le deuxième, deux jeunes femmes font face au mensonge de l’une d’elle pour qui certaines choses sont très nouvelles, etc. La pluralité des histoires et des issues est le seul détail qui nous donne l’envie de regarder l’épisode qui suit, le cadre est à Chicago, les décors ne vendent pas du rêve, les dialogues ne sont pas saisissant, seul le casting remonte un peu la barre.
Le fait d’appréhender le couple de différentes manières, selon des âges différents dans des milieux différents, pour enfin nous prouver que tous ces critères ne changent en rien la difficulté d’une relation amoureuse est un pari gagné.
Le titre, easy = facile, à première vue, logique, de brefs épisodes dans lesquels des couples renaissent de leurs cendres. Mais s’en viennent au milieu de la saison, trois épisodes, je vous laisse deviner lesquels, qui appuient sur l’ironie de ce titre, 3 couples sur 8 s’étiolent et ne surpasse pas l’obstacle. Ainsi easy mais pas trop non plus, quoique, mais pas du tout en fait. Mettre à côté de ce ridicule mot de 4 lettres le plus gros concept que l’univers n’est jamais porté dénote d’une insolence folle qui m’a plu mais ne m’a pas pour autant enthousiasmé.
Easy c’était sympa, mais ça ne me marquera pas.