De chapeau et d'estoc !

Je quitte quelques temps les séries de Netflix ou HBO, pour revenir à une série plus historique, proposée par Arte, en partenariat avec une production espagnole.

Le Capitaine Alatriste est une série de sept romans d’Arturo Perez-Reverte, publiés dans les années 90-2000. Ces aventures ont déjà été adaptées au cinéma il y a quelques années, produit par Agustin Dian Yanes, avec Viggo Mortensen.

Diego Alatriste, surnommé Le Capitain (El Capitan), a été soldat en Flandres. Il y a sauvé le comte de Guadalmedina, qui depuis l’emploie parfois comme mercenaire ou homme de main.

Quelques années plus tard, un enfant, Inigo, recherche le capitaine, lui demandant de lui apprendre à devenir soldat. Le père d’Inigo était un ami de Diego qui prend alors Inigo sous son aile.

Un jour, on demande à Alatriste de supprimer deux hommes. Sentant quelque chose de louche, il les épargne, et se rend alors compte qu’il s’agit du futur roi d’Angleterre et du duc de Buckingham. Les deux hommes se rendaient à la cours d’Espagne, pour négocier une alliance entre le prince et l’infante d’Espagne. Mais certains veulent voir ce mariage échouer à cause des divergences religieuses entre les deux pays.

Entre la grande Inquisition et les manœuvres politiques, Alatriste se trouve souvent dans des situations délicates… de même qu’Inigo qui tombe sous le charme d’Angelica de Alcazar, une jeune intrigante au caractère bien trempée (une vraie peste en réalité !)

Si le film est très bon, c’est plutôt sympa de donner plus de corps à ces aventures qui se déroulent sur 7 tomes. La série semble fidèle et est plutôt bien faite aussi. Les décors et les costumes sont plutôt justes, ainsi que les techniques de combat (à part quelques moments où les scénaristes ont dû oublier où et quand ça se passait, mais bon). La plupart des personnages sont attachants et même si ce n’est pas Viggo, l’acteur ne s’en sort pas trop mal pour jouer Alatriste !

Je vous conseille vivement cette série, surtout si vous êtes fans d’Histoire, d’aventure, d’intrigues politiques et de cape et d’épée (pour le coup, il y a vraiment la cape et l’épée !)