On va dire que c'est décevant en réalité, je suis assez critique envers les séries mais une production qui va incorporé Jean-Pascal Zadi dans la réalisation et le rôle principal ne peut que me rappeler Tout simplement noir que j'avais adoré. Ici le synopsis y est ressemblant, on suivra le héro dans ça monté progressive et miraculeuse vers le sommet de la France, la présidence.
Des les premiers épisodes le ton est lancé, on retrouve ce personnage qu'aime mettre en scène Zadi, celui d'une personne banal avec une profonde envie d'aider les autres et notamment servir la cause noire mais avec un franc parler trop poussé pour ses collègues et une naïveté à la limite de la bêtise (un personnage allant lui dire qu'il semble bien trop bête pour être malhonnête).
Ainsi un certain nombre de scène fonctionne bien, souvent dans le décalage entre ce que dit ce personnage de Zadi et le moment ou il comprends le malaise ou les conséquences.
Toutefois l'ensemble est bien moins subtile que "Tous simplement noire". Et un certain nombre de scène seront juste malaisante jouant trop sur la misère des femmes ou des personnes de couleurs.
Mais le point noir nuisant fortement à l'ensemble est le côté série, on a déjà le droit plusieurs fois à des twist moue en fin d'épisode n'apportant rien que ce soit en terme de suspens ou d'intérêt. Ceux-cis étant bien souvent réglé en quelques minutes l'épisode d’après.
L'autre principal tord est la trop grand importance placé dans un scénario plat et sans surprise. Au final on s'en fiche un peu que le personnage principale deviennent ou non président, le centre névralgique de la série aurait du être le décalage entre ce personnage issue des banlieue et les élites qui ont le pouvoir permettant de créer des séquences d'humour tout en pointant des sujets plus profond.
Le scénario mettra un terme à tout cette intérêt notamment en phagocytant la seconde partie de la série dans des rebondissement inutile donnant une impression de série B.
Le tout aurait gagné à être plus court et en film, avec une meilleure gestion des pushline et plus de subtilité pour ne pas donné uniquement au personnage de Marina Foïs par exemple une personnalité agaçante et caricaturale dans les moments de débat ce qui aurait permis d'élevé la réflexion sur les problèmes soulevé.