Un nouveau projet de Gorō Taniguchi attise toujours l'intérêt, surtout lorsqu'il y a déjà toute une franchise multimédia de prévue autour de l'anime. L'enthousiasme retombe bien rapidement au lancement du premier épisode. Non seulement le contexte de l'histoire n'est pas introduit, mais les personnages sont également ajoutés sans une once de présentation, ni développement. On découvre alors un univers fourre-tout où humains, créatures magiques et cyborgs vivent dans des quartiers aux attributs spécifiques, le tout gouverné par une IA qui s'assure que chacun reste à sa place. On y suit un groupe d'écolières qui aide les gens à fuir leurs villes pour changer de vie. L'animation signée Polygon Pictures est une réelle déception : leur cel-shading manque de finesse, donnant des graphismes dignes de cinématiques sur la Nintendo Switch, le chara-design n'est pas inspiré, et les personnages sont mal intégrés aux environnements. En outre, les couleurs criardes et l'absence de recherche esthétique rend le tout impersonnel et superficiel. On doit également subir un fan service puéril, ecchi sur les bords. L'anime ne tire absolument pas parti de son univers dystopique, préférant enchaîner les scènes de vie mièvre, pour ensuite caser des poncifs sur l'autodestruction de l'humanité. C'est extrêmement pauvre en contenu et intérêt pour en tirer une franchise ; de quoi rappeler le bide Tribe Nine, sorti quelques mois plus tôt.