Je n'arrive vraiment pas à comprendre l'engouement autour de cette série, Oui la réalisation est vraiment belle (même si en réalité elle perd en qualité au fils des épisodes, et les "expérimentations" ne laisse place à la fin plus qua des scènes d'hallucination prophétique" déjà vu et revu).
Par contre, quand je lis ici ou là que le thème de la prostitution est réellement bien abordé, là je ne comprends pas. Comment peut-on bien aborder ce thème de façon si puritaine ? On dirait que la série n'ose même pas prononcée le mot "prostitution", et tout est exagéré ce qui crée un décalage complet, la séquestration "pseudo anticapitaliste" ou on coupe des mèches de cheveux m'a fait rire je l'avoue !
Mais il n'y a pas que ce thème, tous les thèmes ne sont que de surface en réalité, les relations avec les parents ou les autres (expédiés). Les tentatives de suicide (ouai c'est arrivé une fois), le remord (quelques larmes et courbettes, mais il ne faut pas pousser non plus), la recherche de soi (même les scénaristes cherche encore je crois).
D'ailleurs parlons de ces personnages, ils ont tous leurs "background" c'est bien, mais c'est censé suffire ? Si on suit leurs propres logiques et leurs choix, pas un seul n'est qu'un tantinet logique, alors comment si attaché ? Bon je veux bien l'adolescence nanani nanana, on se construit, on change. Oui, mais bon jusqu'à quel point ? Instantanément ? Non vraiment à part monsieur Lee (et encore) impossible de s'attacher…
Puis il y a le "scenario", avec ses ficelles tellement énorme qu'on dirait des trains nous arrivant en pleine face, et pour faire avancer le scenario, heureusement il y a les miracles de la technologie, ses téléphones possédé qui s'éteigne ou s'allume tout seul quand bon leur semble. Les mots de passe 1234, les localisations qui n'en font qu'à leur tête et les tchatroom magique ou on peut tout trouvé à notre convenance.
C'est dommage, je n'ai pas pu lâcher cette série avec un gout de "cet épisode peut-être" finalement on ne fait que nous mettre l'eau à la bouche pour tout bâclé ensuite.