Fais moi une gueule de monstre.
Des maquilleur(se)s de cinéma professionnels s'affrontent dans une compétition où chaque semaine, le plus mauvais d'entre eux est éliminé. Le dernier restant, le vainqueur, remporte entre autre chose, un gros chèque.
Chaque semaine donc, ils relèvent des défis artistiques: créer des blessures de loup-garou, enlaidir des mannequins ou leur faire une tête de boxeur après un match de 10 rounds notamment. Le gagnant remporte un bonus pour le gros de l'épreuve. Dans celle-ci, ils doivent fabriquer un personnage en fonction d'un thème imposé dans un temps donné et qui sera jugé par un jury de sommités de la profession.
L'appât du gain, la fierté de l'artiste, l'orgueil du défi et le sens de la compétition animent les candidats, par ailleurs, constamment soumis à la pression du chronomètre et de l'œil avisé des jurés.
La sentence du jury est sans appel, sans tact aussi.
En tant que profane, il est difficile de comprendre les critères de sélection du jury. Ceci étant, c'est incroyable ce que ces petites mains du cinéma parviennent à réaliser avec un peu de mousse, du latex, de la peinture et du talent.
L'émission gère le suspens de bout en bout. Et voir naitre des monstres du 1ier dessin à la réalisation finale, c'est impressionnant.
Bravo les artistes.