Dur de parler de la série sans spoiler.
À regarder sans modération ! Le rythme est incroyable, ultra dynamique sans jamais perdre le spectateur : on ne s'ennuie jamais. L'histoire est réaliste, avec peu de dialogues, laissant l'image et la musique s'exprimer et nous emporter dans une narration aussi touchante que poignante.
En tant que spectateurs, nous restons externes à l'histoire. Nous ne connaissons pas les pensées de chaque personnage, et le réalisateur exploite merveilleusement bien ce mystère, nous laissant réfléchir à la signification de chaque mot, image et expression.
À la fin de la série, on est touché par cette magnifique histoire qui donne de l'espoir et nous incite à croire en nos rêves, malgré un chemin incertain, flou, parsemé de doutes et de pièces à retrouver. Le discours d'Otaro Urabe m'émeut toujours autant, même après de nombreux visionnages. La relation familiale de Harumichi et le discours lors du mariage de sa sœur... La langue des signes, la musique, les personnages d'une richesse folle... D'ailleurs, nous sommes souvent saisis par l'envie de revoir cette série pour y découvrir tous les détails cachés ou tout simplement pour être à nouveau aspirés par le récit dès l'introduction. J'avoue même qu'après l'avoir vue et revue de nombreuses fois, je continue de découvrir et vérifier certaines théories !
C'est vraiment lors du deuxième visionnage que l'on prend conscience de l'ampleur de l'œuvre : le vrai message derrière chaque mot, chaque visage, chaque larme, chaque plan de caméra, chaque couleur, et chaque mouvement. Tout est minutieusement orchestré par Yuri Kanchiku.
Pour résumer la série : des fragments de mémoire qui relient le passé, le présent et l'avenir sur le fil du destin, comme les pièces d'un puzzle.
Une œuvre magistrale qui restera gravée dans ma mémoire à jamais.