Une brillante intellectuelle (Tereza) contextualise son viol intervenu cinq années auparavant lors d’une soirée arrosée après le bac. Devenue bi-sexuelle et auteur, son éditeur, sur le point d’écrire un livre, lui demande d’approfondir ce sujet étant donné son expérience personnelle. Cette série tchécoslovaque tombe à pic concernant la vague de dénonciations publiques de faits nouveaux et anciens classés sans suite ou poursuivis en France. Quand les réseaux sociaux s’abreuvent de vidéos et de commentaires, les réactions partent dans tous les sens. Autant d’interrogations ? Chaque épisode décrit en introduction ce qui s’est réellement passé avant de projeter le caractère destructeur d’un enchainement pour les familles concernées. Cette série a le mérite de pointer toutes les limites concomitantes : les sensibilités humaines, la sincérité, le consentement ou pas, le coup d’un soir, l’influence du féminisme, la domination masculine, la culpabilité, le jugement et le regard des autres. A qui réellement la faute ? Un phénomène de société inexcusable et condamnable donnant lieu à toutes les interprétations possibles et imaginables qui n’ont pas leur place dans les vecteurs de communication .