Éclair de génie
Après l'immense succès du Batman de Tim Burton, le public a littéralement redécouvert les super-héros au cinéma, constatant qu'ils peuvent demeurer crédibles en costumes tout en s'épanouissant dans...
le 16 nov. 2020
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Après l'immense succès du Batman de Tim Burton, le public a littéralement redécouvert les super-héros au cinéma, constatant qu'ils peuvent demeurer crédibles en costumes tout en s'épanouissant dans des aventures bien plus sombres que les vieilles séries connues. DC Comics commande donc à Warner Bros. Television une série centrée sur un personnage alors quelque peu dans l'ombre des médias : Flash.
Le héros est donc Barry Allen (le 2ème Flash dans les comics), policier scientifique qui se voit devenir ultra-véloce après avoir été touché par la foudre, renversant sur le pauvre homme des produits chimiques. Bien décidé à combattre le crime de plus en plus grandissant de sa ville, il devient Flash et va botter du gangster ! Toutefois, sa partenaire n'est plus Iris West, qui apparait seulement au début, mais Tina McGee (issue du 3ème Flash, Wally West), une scientifique qui va non seulement concevoir son costume mais également l'aider à contrôler ses pouvoirs et devenir une sidekick du tonnerre.
Notre héros est interprété par John Wesley Shipp, la trentaine bien bâtie au regard niais mais au sourire ravageur. Et s'il ne joue pas forcément juste, Shipp a le mérite d'avoir un certain charisme qui colle parfaitement au personnage. Esthétiquement, la série oscille entre des décors sombres ainsi qu'une atmosphère d'insécurité évidente et un côté kitch assumé où les limites d'un tel projet sont exposées : le costume de Flash est rouge avec des éclairs sur son masque.
C'est ringard mais l'effort reste visible dans la confection du costume par les studios de Stan Winston avec une musculature dessinée évidente et surtout une logique en ce qui concerne l'origine du costume et sa matière qui empêche notre héros de déchiqueter ses vêtements à trop pleine vitesse. D'autres petits éléments sont expliqués comme l'hypoglycémie de Barry qui mange comme huit en raison des calories qu'il brûle trop vite. De plus, la musique de Danny Elfman (puisant ses mêmes ressources que pour le thème de Batman), la mise en scène explosive et les effets spéciaux à l'époque réussis ont participé au succès de la série mais aussi à son arrêt.
En effet, coûtant trop chère, elle a dû stopper au bout d'une saison. On a pourtant suivi 22 épisodes où les grands moments du super-héros sont exposés, de ses origines détaillées à travers un fabuleux pilote à l'apparition de son clone Pollux (alias Reverse-Flash et son costume bleu), affrontant des ennemis notoires du comics (et particulièrement kitchs) comme le Charlatan incarné par le survolté Mark Hamill, le Captain Cold ou encore Nightshade. Bref, que du bonheur pour cette série culte que l'on revoit aujourd'hui avec une certaine nostalgie.
Créée
le 16 nov. 2020
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