Là où la première saison de Gambling School avait un semblant de trame en présentant l'addiction au jeu (et au risque) de Yumeko, bousculant la hiérarchie de l'école basée avant tout sur le gain, la deuxième saison (12 épisodes aussi) est totalement vide d'intérêt. On nous introduit l'arrivée d'une famille d'étudiants fortunés et, apparemment, influents pour élire le nouveau président de l'établissement, bien sûr en pariant les voix de vote aux jeux. Et, aussi consternant que ça puisse paraître, on n'en voit même pas l'issue. Le principe reste identique : divers jeux et affrontements avec des mises à remporter (et règles incompréhensibles) se succèdent au fil des épisodes. Cette fois, il n'y a aucun thème à déceler ; toute la saison repose sur ses personnages en tentant de les rendre emblématiques, derrière leur manichéisme. Ils ne bénéficient d'aucun approfondissement, et même l'animation semble rétrograder. L'adaptation du manga perd de sa fraîcheur visuelle, le chara-design est plus fade, et les plans banals. On remarque également une nette réduction du fan service explicite, ce qui fait que Gambling School perd son identité excentrique (même si elle était ridicule) et devient encore plus commun. Il reste la BO qui soumet quelques compositions Jazzy dissonantes et orchestrales adaptées à l'ambiance. Sans cela, c'est une perte de temps.