Game of Thrones par Brice B
Ce n'est pas évident de s'improviser critique d'une série fantastique, lorsqu'on n'a jamais été fan du genre, que The Lord of the Rings m'a plongée dans un état neurovégétatif trois fois trois heures, qu'Harry Potter reste un truc pour enfants et qu'une centaine de critiques ont déjà été publiées.
J'ai découvert Game of Thrones il y a deux jours, le hasard d'une bande annonce vue sans trop savoir comment, d'un tweet la conseillant et de Sens Critique la plaçant dans les séries du moment. Trois coïncidences pour une série dont je n'avais jamais entendu parler, en voilà bien assez pour que je me lance dans le téléchargement de la saison.
Evidemment j'ai adoré. J'ai viscéralement été absorbé par ces dix heures d'épisodes, par ce monde imaginaire pourtant si proche du médiéval et si loin du fantastique, par ces personnages si différents et incapables de ne pas se trahir, se haïr et s'entretuer.
Game of Thrones m'a offert une nuit courte et des maux de têtes, mais un plaisir que je n'avais ressenti depuis longtemps face à une série télé. J'ai détesté HBO pour chaque coup bas, pour chaque personnage que j'appréciais et qui était trahi voire tué. Je déteste les blonds, surtout s'ils ne sont pas ignifugés et pratiquent l'inceste. Et je déteste l'impatience qui m'assaille désormais, en me disant qu'il va falloir attendre un sacré moment avoir de pouvoir dévorer du même appétit boulimique les prochains épisodes.
Vous n'avez peut-être pas aimé Game of Thrones, qu'importe. J'ai adoré, j'en suis encore sous le charme, et j'avais besoin d'en parler.