" Qu'est-ce que c'est enrichissant de regarder des débats entre intellectuels "
J'ai connu la série animée sans avoir trop lu les BDs originales, mais je pouvais me douter qu'un humour de réputation aussi noir, cynique et, tautologique, pouvait donner une forme cool cinématographiquement. Et j'avais raison. Je l'ai connue vers seize ou dix-sept ans, devant ma télé quand je me préparais à aller au lycée. Bien sûr même question que pour l'excellente satire qu'est Oggy et les cafards, ça n'a absolument rien à faire dans un programme pour gosses.
Autrement, c'est complètement barré et l'absurde omniprésent renforce l'idée que la drogue, c'est bien, surtout pour les chats. Garfield est une grosse feignasse digne de n'importe quel spectateur de Jersey Shore, accompagné d'un maître qui ne fait absolument rien pour l'aider. Dans parler d'Oddie, punching-ball de Garfield qui lui permet de déverser son aversion pour toute la bêtise de ce monde.
Parce que quand il ne se goinfre pas, il va sauver le monde dun gâteau au chocolat géant, il essaye différents pouvoirs de super-héros en se changeant dans une cabine téléphone, il combat des canards en plastiques géants, il fait coucou à des extraterrestres, où n'importe quelle autre situation au soixantre-quatrième degré dont serait fier Marc du Pontavice, Mel Brooks, Matt Groening ou les Monty Pythons.
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