Créé par Kazuki Akane le créateur de Escaflowne et du studio Satelight à qui l’on doit des séries comme Heat Guy J, Arjuna ou encore quelques OAV de Macross Zero, Geneshaft est une série de science fiction de 13 épisodes. Ce format à l’avantage de permettre d’avancer vite et d’être assez efficace dans son déroulement contrairement à des séries de 26 épisodes qui ont recours à des épisodes fillers qui ne font pas avancer le récit. Cependant dans le cas de Geneshaft il y a trop de personnages, du coup ils ne sont pas assez approfondis et surtout ils sont tous très stéréotypés.
Le scénario reprend encore une fois un scénario post apocalyptique qui a toujours été présent dans l’univers du manga moderne et de l’animation japonaise depuis ces débuts avec Astro Boy de Tezuka Osamu et ce en grande partie à cause de la tragédie d'Hiroshima. Au cours de la deuxième moitié du 21e siècle, l’homme n’a pas été loin de complètement détruire la Terre. La biogénétique a donc été utilisé afin de contrôler son l’évolution du genre humain en définissant des ratios bien particulier ainsi qu’en injectant à travers les gènes la prédestination des talents et capacités de chacun.
Aujourd’hui au 23e siècle dans cet univers particulier, le ratio des hommes par rapport au femmes est de 1:9 (ça fait rêver), les hommes s’occupent des décisions importantes pendant que les femmes s'occupe de l’action. Les membres de l’équipe du vaisseau le Bilkis, sur lequel ce trouve le robot appelé le Shaft, possèdent les meilleurs A.D.N à l’exception de Mika qui a un type de gène « white » (non développé) mais qui est cependant la meilleure pilote du Bilkis. Ils ont été réunis car après des années de paix un anneau étrange et mystérieux est apparu autour de la Terre.
Cet univers solide et bien construit plaira sans aucun doute aux amateurs de science fiction qui y trouveront leur compte. Malgré un manque d’originalité, ce genre de scénario ayant déjà été exploité maintes et maintes fois au cinéma comme dans l’animation, pour une fois on remarque que « l ’envahisseur » n’est pas d’origine alien mais bien humaine, chose assez rare qui mérite le fait d’être souligné. La série dans son ensemble contient énormément d’action, c’est aussi l’avantage de genre de série à 13 épisodes, après une brève présentation des personnages on entre directement dans l’action dès les premiers épisodes.
Le gros défaut de la série comme je le disais plus haut, ce sont les personnages qui sont trop superficiels et stéréotypés. L’animation est efficace, même si la 3D, utilisée pour tout ce qui est vaisseau et espace, ne fait pas toujours bon ménage avec la 2D. L’intégration n’étant pas toujours très réussi. De plus au fur et à mesure que l’on avance dans la série, on remarque que les plans de transition des vaisseaux sont pratiquement les même et ça deviens très répétitif. Le character design, lui est soigné et ceux qui ont pris peur en voyant le nom de Kazuki Akane se rassure, les personnages ont des nez tout ce qu’il y a de plus normal. La bande son est composée majoritairement de Hard Rock, ce qui renforce bien les nombreuses scènes d’action présentent tout au long de la série.
Ce 3e volume de la série, qui est aussi le dernier, achève de belle manière cette série sympathique tout au plus qui plaira avant tout aux amateurs de science fiction. Pour les autres l’achat n’est pas forcément conseillé, le vaste choix qui s’offre à nous depuis peu avec l’arrivée de nombreux éditeurs sur le marché fait qu’il y a beaucoup d’autres très bonnes choses à découvrir.