Je connais rarement un anime qui mêle philo et politique tout en étant une série d’espionnage avec autant de brio. Mieux que le manga en épurant le coté trash et le comique, la série offre un futur plus réaliste d'un monde d'humain cybernetisé. L'intrigue des onze individuelles fait ressortir tout les débats sur la manipulation de l'individu, la perspective d'une guerre pour faire renaître le japon, l'emprise de l'état...Le pouvoir y est tantôt décrit comme du théâtre incarné par Oba tantôt la solitude incarné par Kuze. La place de l'état est important la section 6 assure la cybersécurité tout en étant composé d'hommes avec leur propre conscience.
En dehors de la trame principale nous avons le droit à un hommage à Taxi Driver dans l'épisode 2 et aux Ailes du désirs dans l'épisode 18, et d’autres épisode qui se permettent une ambition plus grande de la part de son réalisateur.
Ne donnant rarement une réponse définitive mais des fin ouvertes, c'est bien dans cette deuxième saison que GITS prends toute sa profondeur ce qui ne sera jamais le cas dans les séries produit par la suite.