Je mentirais si je prétendais avoir réussi à suivre l'intrigue principale, qui est tout de même très proche de l'esprit des oeuvres de William Gibson (notamment la trilogie du pont). En gros l'idée d'une sorte de messie plus ou moins spontané qui va épouser la cause de réfugiés de l'île de Dejima dans l'espoir de faire de cette dernière un Etat souverain à la porte du Japon, le tout surveillé de près par quatre ou cinq côteries différentes.
Heureusement il n'y a pas que ça, et les épisodes autonomes, centrés sur une idée, sont la vraie force de la série car ce sont les espaces dans lesquels la liberté des développeurs se donne toute latitude. Je ne déflorerai pas, mais c'est parfois très inattendu, contemplatif, intime, bref loin du cliché du cyberpunk ultraviolent (et c'est dans ce contrepoint que Ghost in the shell a toujours été à son meilleur).
A regarder en version restaurée, méfiez-vous des éditions dvd pourries qui traînent, la série ayant semble-t-il été fort mal distribuée.