Ne réinventant rien mais jouant habilement sur son ambiance, Ghoul est de ces surprises, agréables, qui ne marqueront cependant pas, faute d’une réelle ambition et ce, malgré un contexte politique des plus intéressants. Si les clichés répondent tous présents, l’exécution, ainsi qu’un indéniable savoir-faire, permettent ici de passer outre. Là où certaines séries prennent le temps d’instaurer leur climat, des enjeux, parfois péniblement, 1 épisode suffira ici à se plonger dedans. Car Ghoul va vite, très vite. On pourrait lui reprocher de ne pas développer son univers, mais qui pourrait le faire convenablement en 3 épisodes ? Qu’importe, l’essentiel est là et il est sauf : celui de divertir pleinement.