Gigantic Formula par Ninesisters
Au début, Gigantic Formula apparaît comme un mélange de Neon Genesis Evangelion et de Mobile Fighter G Gundam. L'idée de base est vraiment intéressante, ainsi que le principe même des Gigantic, créés à partir de statues des douze Dieux de l'Olympe dégageant une formidable puissance. Par contre, la trame apparaît vite fort classique : un jeune garçon qui n'avait rien demandé va devoir piloter le robot, va se révéler très doué alors qu'il n'a aucune expérience, va gagner son premier duel, bref c'est super basique. Mais cela reste bon et prenant.
Puis vient un système qui permet de se synchroniser avec les autres Gigantic, et c'est le drame. Déjà, ce n'est qu'un moyen très artificiel et peu crédible pour découvrir les autres combattants sans les affronter – puisque de toute façon, vu le scénario, le Japon ne pourrait affronter les 11 autres participants – mais c'est en plus un système qui va accaparer la majorité du temps de la série, et qui se montre étonnamment pratique : non seulement il va nous permettre de découvrir les moments clés de la vie des autres pilotes – qui ont tous une histoire mélodramatique larmoyante, et sont tous atteints du "syndrome de Shinji Ikari" – mais en plus, il va naviguer d'un Gigantic à l'autre en plein milieu des combats, pour bien nous faire découvrir tout le monde. Une ou deux fois, ça passe ; mais là, cela devient vite énervant.
Fort heureusement, cet anime peut compter sur un complot, des méchas stylés, et d'excellents affrontements entre eux. Là encore, petit bémol : un Gigantic nous est présenté à un moment comme hyper-puissant, il dépote grave lors d'un duel épique, il a la classe, et il se fait éclater le coup d'après dans un remake du combat Ikki/Cappela de Saint Seiya excessivement décevant.
Gigantic Formula est un anime qui commence bien, qui a du potentiel, mais qui hélas se borne à ce simple potentiel et ne le concrétise que rarement. Sympa sans plus, il ne ravira que les fans de méchas.