Gilmore girls.

Ce n’est pas une série récente mais elle me tient tellement à cœur, qu’il fallait que je vous en parle.

Comment dire... Gilmore Girls, c’est le bonbon sucré qui fond instantanément dans la bouche, c’est la série qui me redonne le sourire même quand j’ai le moral au plus bas dans les chaussettes. Malgré les années, je ne m’en lasse toujours pas. J’ai du la regarder un nombre incalculable de fois au point de connaitre les répliques quasi par cœur. Pour moi, elle a ce petit truc que je n’ai pas encore trouvé autre part.

Tout d'abord, les dialogues et la répartie des personnages sont déconcertants, c’est tout bonnement jubilatoire. Les protagonistes ont une façon extravagante de s’exprimer. Les répliques sont débitées à du trois cent à l’heure, elles sont si énergiques qu’il m’arrive parfois de mettre sur pause et de revenir en arrière. J'ai toujours rêvé de parler comme eux, je pense même avoir déjà volé une ou deux répliques pour rafraîchir mon quotidien. J’aime aussi les références de la culture populaire américaine qui m’ont permises de découvrir de nombreux films, musiques et livres.

Dans la série, on y retrouve une critique simple de la société mais sans jamais aller trop loin, sans trop grandes caricatures exagérées ni humour ou préjugés pesants. Les personnages sont attachants.
L’évolution de Rory (fille de Lorelai) est vraiment intéressante parce que pour une fois, les acteurs font réellement l’âge qu’ils jouent – Rory à 16 ans et elle fait ses 16 ans – pas comme dans d’autres séries où on a droit à voir des adolescents de 30 ans.
La quantité exponentielle de café que Lorelai ingurgite est complètement hallucinante, presque irréelle. Luke, le propriétaire du restaurant est atypique, son commerce évolue selon son humeur, les clients sont parfois apeurés face au ton bourru de celui-ci mais ça ne les empêche pas pour autant de revenir dés le lendemain. J’aime lorsque Luke sert les plats et qu’il gueule « vache morte ! » ou « cette viande vous tuera ! », c’est juste fabuleux. Je ne pense pas qu’on puisse voir cela dans la réalité ou alors il faudrait creuser du côté des petits villages américains retirés au fin fond du désert.

Les intrigues, quant à elles, ne sont pas surprenantes mais on le comprend assez vite dés les premiers épisodes et à la limite, on s’en fiche. Ici, on est dans la simplicité déconcertante et rafraichissante, bien loin des autres comédies américaines fadasses et pauvres en dialogues. Ce que j’aime, c’est que leur quotidien pourrait être le mien, il est si simple sans papier glacé. D’ailleurs, certains personnages me font penser étrangement à certains membres de ma famille ou de mon entourage. A Star Hollow (ville fictive du Connecticut), tout est charmant, coloré, fantaisiste, que se soit les maisons en passant par les rues, les personnages, les reconstitutions historiques et même les nids de poule ! J’aimerais bien y vivre. Mais peut-être faut-il être une fille un peu fleur bleue pour l’apprécier à sa juste valeur…