Que Narsil me transperce. Que les Dieux me punissent.
Alors là, je vais m'éclater le steak.
En plein arrachage de cheveux / frappage de mur, provoqués par une horrible dissertation, je me mets à penser qu'une petite pause télé pourrait m'être bénéfique. Refusant obstinément de regarder Docteur House, je zappe tranquillement, et finis par tomber sur W9 (oui, ben quand y a rien !) Et là, camarades, c'est le drame.
Glee.
Déjà, on voit qu'ils ont du se casser la tête pour trouver le titre.
Je tombe sur une reprise de Summer Nights, plutôt réussie après tout, et je décide donc de continuer à regarder.
Que Dieu me pardonne. Il ne m'a fallu plus de trente secondes pour le regretter.
Une abomination.
Un désastre.
Une insulte pour les lycéens de ce monde.
Réprimant une envie puissante de me suicider, je décide de regarder en entier dans le but de faire une critique constructive. Si Han Solo avait laissé son DL-44 traîner sur mon lit, je m'en serais sûrement servi.
Un ado de 17 ans qui demande sa copine en mariage ? C'est normal. Le lycée se met à chanter du Lady Gaga ? C'est normal. Des racailloux qui se battent en dansant du West Side Story ? C'est normal aussi.Et oui, beugler en souriant, c'est cool. Un scénario catastrophique, aucun fond, aucun message, des acteurs tout sauf charismatiques, en bref, le summum de la bassesse, le triomphe du ridicule, l'apogée de la médiocrité. (Même les jolies filles n'arrivent pas à remonter le niveau, c'est pour dire).
Dégoûtée de la vie et traumatisée pour plusieurs années, je décide donc de senscritiquer dans un but préventif. A moins d'avoir un pistolet sur la tempe ou une corde autour du cou, si vous tenez à vos yeux et vos oreilles, ne prenez pas de risques, préservez votre vie. Ne regardez pas Glee.