Glow of Fireflies par Ameli
Hotaru no Hikari est basé sur le shojo manga éponyme de Hiura Satoru. Ce drama est très plaisant, mais souffre peut-être d'un début assez long à démarrer. Cependant, une fois que les choses sont en place, le divertissement est au rendez-vous. Contextuellement, nous nous retrouvons dans une habituelle vie de bureau au Japon. Rien d'original de ce point de vue. En revanche, ce qui sort des sentiers battus est que le rôle principal montre une jeune femme que l'on pourrait qualifier d'otaku au féminin. Finie la belle Japonaise au style raffinée et à l'élégance innée. En dehors des horaires de bureau, Hotaru Amemiya se transforme en une sorte de serpillière ambulante, préférant le jogging taché et troué au tailleur chic et la bière au thé au jasmin. Ce rôle de marginale (enfin attention, nous sommes dans la société japonaise) prend les traits de la très jolie et sympathique Ayase Haruka ici dans un rôle inhabituel. Son partenaire à l'écran n'est autre que Fujiki Naohito qui interprète ici le supérieur d'Amemiya, un homme qui sort difficilement d'un divorce, un pince-sans-rires qui est beaucoup plus terre-à-terre qu'elle ne l'est. Il suit les normes et s'en porte très bien. Le ressort comique du drama réside dans le fait que ces deux-là vont être obligés de cohabiter dans la même maison, et ce, dans le plus grand secret de leurs collègues de bureau. Hotaru no Hikari est un drama très rafraîchissant, drôle, qui ne se prend pas au sérieux et qui rassurera ceux qui une fois à la maison se prélassent dans un savant désordre. De plus, vous pourrez entendre le chant des cigales et voir la beauté des lucioles (hotaru en japonais), typiques de l'atmosphère japonaise. Et puis, un des facteurs non négligeable du drama réside dans le fait que l'habitation partagée par les deux acteurs principaux est une très jolie maison traditionnelle japonaise, dans laquelle on rêverait d'emménager.