Un jeune garçon va de ville en ville à vélo, enchaînant les petits boulots. Il a l'air d'un parfait imbécile et aussi d'un vrai pervers japonais (avec un fétiche pour les cuvettes des toilettes utilisées par les femmes), mais à la fin, on découvre qu'il est super talentueux et qu'il faisait l'imbécile.
Il n'y a que six épisodes. C'est vraiment très "petites culottes", et ça parle d'érection sans complexe. Un certain soin a été apporté à la physique des poitrines féminines. Mine de rien c'est assez gonflé, et il y a parfois un propos assez osé, sur les politiciens clientélistes, les yakuzas etc... Et ça sonde certains tréfonds de l'âme humaine (la fille de l'épisode 2 qui joue à chauffer des hommes qui craignent son père ; la motarde qui ne veut avoir d'orgasme que des vrombissements de sa machine....).
Cela dit le générique est vraiment super cool, surtout à regarder dans ces temps de Covid, avec de vraies bonnes vibrations. Et la direction artistique repose beaucoup sur des changements brutaux de style graphique. Mention spéciale à la confrontation contre la maître-nageuse, qui ressemble à du Ken le survivant. Et donc ne serait-ce que pour ça, j'ai un peu de respect.
Le caractère ouvert et généreux du héros est touchant, en particulier le dernier épisode, qui opère une mise en abyme : Kintaro travaille dans un studio d'animation. Pour aider à finir un projet, il va contacter toutes les personnes qu'il a croisées au cours des épisodes précédents.
Il n'y a d'ailleurs eu que six épisodes, dommage qu'ils n'aient pas poussé plus loin. C'est décérébré et bourré de bonnes vibrations.