Sympa et sans prétention, fait penser à Mission Impossible (la série, plus que le film)

Voici l'histoire, en bref. Un jeune PDG d'un grand groupe mène une enquête privée avec son ami avocat pour essayer de retrouver l'assassin de sa mère, un meurtre qui date d'il y a 20 ans. Il croise accidentellement la route d'une jeune femme, une très jolie (faut-il le préciser?) orpheline, qui tente de nouer les deux bouts grâce à des jobs divers, dont un job de surveillance dans le casino de l'hôtel qui appartient au beau gosse riche. Celle-ci possède un don particulier, digne d'un Marvel, à savoir une vue ultra perçante ! Don bien pratique pour surveiller les tricheurs... Rapidement, les intérêts des uns et des autres vont converger pour mener tous ensemble cette enquête sur le meurtre. Plus l'enquête se rapprochera de la vérité, plus le danger se rapprochera également.

Voilà une série qui se laisse regarder facilement. Si vous ne vous attendez pas à plus qu'un simple divertissement, vous ne serez pas déçu. Pas de grands thèmes sociétaux à la base, non, un simple thriller + romance + un élément fantastique. Ça ne manque pas de clichés, comme celui du riche PDG et de l'orpheline qui se croisent par hasard, se détestent dans un premier temps, mais ce premier temps ne dure pas, vous vous en doutez... On a aussi les meilleurs amis du couple principal, qui ont également une première rencontre compliquée, mais ça ne dure pas longtemps non plus. Love is in the air, c'est ultra convenu, mais aussi très attendu ! Comme tout est traité avec la légèreté et l'humour nécessaires, sans prise de tête, les clichés, qui passent parfois mal dans certains dramas coréens, sont ici facilement acceptés. On est presque dans l'autodérision par moment. Si ça me fait penser un peu à la série Mission Impossible, c'est par l'aspect enquête avec déguisements et mises en scène alambiquées. Le casting fonctionne bien, avec des acteurs qui restent dans la malice et la légèreté.

Côté logique, ça rame un peu dans la partie thriller. Par exemple, au point de vue des motivations des méchants du récit, je cherche toujours à bien comprendre. C'est sans doute un signe que l'important n'est pas là dans l'esprit des scénaristes... Soulignons enfin un avantage de cette série, c'est que la réalisation a compris qu'il ne fallait pas la tirer en longueur : 12 épisodes, pas un de plus. C'est plutôt une bonne chose en soi, ça évite le gros coup de mou qu'on ressent souvent au milieu des séries en 16 épisodes ou plus.