Une série que j'ai regardé pendant plusieurs saisons il faut bien que je l'avoue par honnêteté intellectuelle. Un beau matin je me suis dit qu'on on était assez loin dans le délire d'aliénation des masses par l'industrie culturelle (Adorno toussa). La série au début se focalise sur plusieurs personnages de l'Upper East Side dont la bonasse Serena Van Der Wodsen qui tombe amoureuse de Dan le gars ténébreux du lycée, artiste de son état qui habite dans un loft à Brooklyn (double sacrilège). Quand les personnages quittent le lycée pour la fac tout fout le camp. Les petits artifices qui cachait le vide de la série s'évaporent et la série se concentre sur le fric et l'envie d'appartenir à ce monde par tout les moyens possibles. Le même schéma se retrouve à CHAQUE ép : on se réveille à Manhattan en sortant une ou deux références à Godard, Polanski, Sartre ou Fitzgerald sans jamais mettre le nez dans un bouquin, puis problème "elle a couché avec mon mec" on fait 2 coups foireux dans l'après-midi et le soir tout le monde se retrouve à une soirée mondaine pour régler tout ça devant témoins. Bref. Les histoires bidons ne sont qu'un prétexte pour produire un écran de pub de 45 minutes pour tout et n'importe quoi : chaussures, bijoux, orbes, parfums, bouffe, téléphones, ordinateurs etc. En somme une série qui vante le capitalisme, un mode de vie et la sur-consommation (pour info les modèles des fringues sont vendus directement après la diffusion de l'épisode sur le site de la série). Le pire c'est peut-être le fait que la classe moyenne est régulièrement raillée assez violemment notamment par Blair qui a une conscience de classe assez déconcertante pour un personnage d'une série pour ado. Elle les méprise littéralement au moyen de répliques cinglantes à chaque épisode qui sont censés faire rire la personne à qui elles sont adressées. Vous avez dit Diner de Cons ???