Bruce Timm FTW
Le légendaire Bruce Timm revient avec une nouvelle série animée centrée cette fois-ci sur le moins connu Green Lantern. Un choix intéressant malgré un traitement final comportant de nombreux défauts...
le 16 nov. 2020
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Article originellement paru sur le site le con, le culte et les écran
"In brightest day, in blackest night, No evil shall escape my sight".
Soit ces mots résonnent en vous comme la promesse d'aventures extraordinaires bourrées d'héroïsme , de collants verts et,il faut bien l'avouer, de clichés légèrement poussiéreux soit vous me prenez pour un con qui a fait un copier/coller de www.poèmesenanglais.com.
Mon amour pour les poèmes étant proportionnelle à celui que je porte à anne roumanoff , vous vous doutez bien que la première de mes deux hypothèses est à privilégier.
Notre héros tout de vert vêtu étant bien moins populaire que ses cousins superman ou batman un petit résumé s'impose.
Pour aller vite et bien ( comme moi avec vos mamans) disons que les green lantern sont des supers policiers de l'espace qui tirent leurs pouvoirs d'un anneau qui les a choisis et qu'ils doivent maintenir la paix dans toute la galaxie.
Ceci étant fait penchons nous maintenant sur cette série animée.
Si visuellement la série est en images de synthèse (à la différence des séries DC précédente), le style "Bruce Timm" est bien présent avec un Hal Jordan au menton plus carré que l'éthique de Balkany et un rendu peint à la main des décors du plus bel effet. La musique bien qu'un peu ronflante est aussi d'excellente facture et il en va de même pour le doublage.
Certes, on peut pester contre certaines animations un peu limites, un générique assez piteux ou encore un manque de vie sur certains plans, mais globalement après un petit temps d'adaptation, la série est une réussite technique.
En terme de fond, l'unique saison qui compose la série se découpe en deux arcs narratifs distincts l'un centré sur les red lantern l'autre sur les manhunters.
Feuilletonesques en diable, les épisodes s'enchaînent, on jubile, on pleure, on rit, on sourit...et that's all folks
Car oui, le plus gros défaut de Green lantern vient de son annulation : sa faible durée ( 26 épisodes) n'aidant pas à s'impliquer émotionnellement. On a la désagréable impression une fois la fin arrivée d'avoir assisté à une introduction, certes magnifique, mais qui ne dépasse jamais vraiment ce stade.
C'est d'autant plus dommage que de nombreuses pistes sont là pour pouvoir étendre l'univers et que les thématiques abordées sont fortes, sans trop de clichés et assez loin des poncifs du genre.
Au final Green lantern TAS est une bulle de bonheur qui nous transporte loin très loin, mais qui éclate au moment ou l'arrivée est en vue... Tout dépendra de ce qui vous importe le plus, le voyage ou la destination.
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Créée
le 22 juin 2015
Critique lue 386 fois
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