Dans la liste des grands classiques de la japanimation, je peux enfin cocher Gurren Lagann. L’animé de mécha de Gainax (futur Trigger) est une œuvre particulièrement complète, avec une réalisation et une direction artistique exceptionnelle. Mais, c’est long au démarrage…
TTGL raconte la nouvelle vie de Simon et Kamina, deux jeunes qui vivent dans une cité souterraine et qui doivent creuser tous les jours pour étendre la ville. Un jour, un Ganmen, mécha géant et dangereux, débarque dans leur ville alors qu’il se battait contre la pulpeuse Yoko et son sniper géant. De cette rencontre et ce combat s’ensuivra une aventure qui bousculera l’humanité et l’univers entier… TTGL est une vraie saga en seulement 26 épisodes : plusieurs arcs, une vraie évolution des personnages, un attachement indéniable qui nait envers eux. Le souci de ces différents arcs, c’est que le final est absolument démentiel, autant dans le fond que dans la forme. Mais le début style road trip déjanté ne m’a vraiment pas accroché. En gros, la partie avec l’adoré Kamina. Simon, Yoko, Kittan, Nia, Dayakka, ils sont tous attachants et change sur la longueur. Mais Kamina, dû au scénario, je n’ai jamais eu cet attachement. De plus, TTGL a pas mal de clichés dans son fond, c’est du grand shonen comme on aime. Mais je concède : c’est l’un des animés les plus complets et l’une des fins les plus émouvantes et épique que je n’ai jamais vu dans un animé.
Ce que Boku no Hero peut envier à TTGL, c’est le visuel. Là, j’ai reconnu la patte Trigger : la réalisation est démentiellement incroyable. Les combats, les explosions, les mouvements, toutes les scènes sont follement rythmé et pourtant, on voit tellement bien sans même mettre en pause qu’il y a un putain de sens du détail. Le grand combat final a de quoi s’enfoncer dans son canapé tellement le spectacle est de très haut niveau. Combiner à ça une OST qui propose plein de morceaux qui déchirent et collent super bien à l’action, et vous obtenez l’un des plus beaux animés jamais réalisés.
TTGL, c’est un classique visuel indéniable, une référence ultime du genre. Mais dans le fond, c’est très cool mais pas aussi génial.