Hacka Doll the Animation est avant tout un jeu sur téléphone de DeNa, société qui de nos jours s'est acoquinée avec le roc Nintendo pour ses premiers jeux mobiles mais là n'est pas la question.
L'animé prend place dans une uchronie où des sortes de robots/cyborgs/Termiantor Kawaii ont été créés afin d'aider qui le veut.
A travers divers épisodes l'animé pourrait paraître plein d'attentions folâtres, il n'en est rien puisque sous cet humour léger teinté de gag de situations Hacka Doll the Animation essaie tant bien que mal de nous présenter un propos bien plus sérieux.
L'oeuvre grouille d'une confabulation sincère et consciencieuse, elle nous parle des problèmes sociaux propre à chacun. De par les personnages que les Hacka Doll doivent aider sont dépeint des sujets que ce genre d'animé s'évertue à ne pas présenter, les relations familiales complexes, le démantèlement de la cellule familiale mais aussi les difficultés à accepter son soi sociétal et à se faire accepter au sein de la structure sociale.
Mais c'est aussi l'utilisation de ses trois (et quatre plus tard) personnages principaux comme métaphore de la société elle-même que l'animé fait fort, par ses trois personnages aux caractères typés l'oeuvre représente une société aveugle, essayant de venir en aide au plus nécessiteux sans y parvenir, aveuglée qu'elle est car ne se remettant jamais en cause et convaincue qu'elle a la solution.
C'est d'ailleurs vers la fin de l'animé que les personnages comprennent enfin les personnes en qui elles viennent en aide, nous laissant espérer q'un jour la société finira par ouvrir les yeux et que lors d'une première remise en cause elle finisse par se comprendre elle-même.
Mais il n'y a pas que ça dans Hacka Doll the Animation, outre son propos principal l'animé glisse aussi soigneusement une petite satire de la production musicale contemporaine et jetable dont les Hacka Doll font aussi partie.
Laissez-vous donc tenter et surtout n'oubliez pas que sous cette couche de poussière se trouve parfois, un diamant qui brille au soleil. Car nous brillons tous tels des diamants fous sous le soleil.