Quel gachis ! Oh oui, je ne mâche pas mes mots, car Happy Endings est une série au sinistre destin.
Pourtant qu'est ce qu'il pouvait manquer à cette série? Un bon cast? Il est présent. Le scénario? 6 jeunes trentenaires vivant à Chicago à qui il arrive diverses aventures, c'est huilé (ndlr : Friends). Y a même un gay quoi !
Tout avait pourtant bien commencé. La série part en trombe, car dés la première scène, deux des personnages principaux sont sur le point de se marier. L’événement ne se poursuit pas comme il était convenu, et la série trouve alors un chemin tout tracé scénaristiquement. Cependant rapidement la série gagne en monotonie, perd en punch, et devient vite lourde. Malgré les deux premières saisons d'un assez bon niveau, la troisième aura fini d'achever l'univers qu'a tenté de monter le scénariste.
A force de "happy endings", de "tout se passe bien dans le meilleur des mondes", la série a connu une véritable descente aux enfers. Sait-on jamais, peut-être qu'Hadès saura transmettre à David Caspe les rouages d'un bon sitcom.