Hatsukoi Limited par Betsuni
Hatsukoi Limited est le deuxième manga de Mizuki Kawashita à faire l'objet d'une adaptation sur petit écran après le sympathique Ichigo 100%. Produit par les studios J.C Staff, la réalisation reste plutôt convaincante comparée à Ichigo 100% (MADHOUSE) qui était assez décevant à ce sujet. Sur le plan visuel, l'anime est agréable à regarder pour sa palette de couleur éclatante et les dessins ne sont pas en reste. Bien sûr, ce n'est pas non plus la claque. Or malheureusement, tout comme son aîné, le chara design est peu fidèle au trait de la mangaka Mizuki Kawashita. Les musiques sont discrète mais on les oublie vite.
Maintenant passons à l'anime en lui même. Tout comme Ichigo 100%, on a droit à du fan service avec des filles pour tous les goûts, passant par la sportif ténébreuse à la blonde boute-en-train qui font du bonnet H, du garçon coincé qui rêve de sortir avec la fille la plus populaire de l'école, du moe et patati et patata. Sauf que contrairement à Ichigo 100%, Hatsukoi Limited est mature, dans le sens où celui-ci n'est pas mais alors pas du tout burlesque. Aussi, fini les p'tites culottes et le gros plan sur une infime partie d'une poitrine toutes les deux minutes. Soulignons que les personnages sont génériques au possible puisqu'on passe d'un personnage à l'autre sans en apprendre sur tel ou untel. Il y a TROP de personnages qui n'ont pas étaient exploités pour une petite série comme celle là. En fait, l'anime possède juste une multitude d'histoire d'amour lycéenne pressée par une étrange liaison comme si Cupidon visait n'importe comment sa flèche les yeux bandés. Oui, je m'en souviens clairement de l'épisode où cette fille - mais qui peut-elle bien être à vos yeux ? - tombant sous le charme d'un mec qui lui pénètre une sucette violemment dans sa bouche à la manière d'une saucisse génitale rentrant sèchement dans l'entrejambe... *raclement de gorge*. Excusez-moi ! Je n'avais vu aucune crédibilité sur cette scène. Autrement, il y a une des demoiselles du groupe qui est amoureuse de son frère et on se demande pour quelle(s) raison(s). Serait-ce une allusion à l'inceste ? Bref. Vers les derniers épisodes par contre, j'étais vraiment touché sans non plus pleurer comme une madeleine de la relation entre les deux membres du club de peinture. Après visionnage, j'ai eu le sentiment de vouloir connaître le grand amour, connaître un amour profond et sincère comme dans cette fiction.
Un bel ecchi sans forcément en être un, qui réussira à chavirer le cœur des garçons en manque d'amour propre.